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Tentative de manipulation médiatique autour du “coup d’État” : une farce qui ne trompe personne

Tentative de manipulation médiatique autour du “coup d’État” : une farce qui ne trompe personne

Depuis l’annonce d’un prétendu coup d’État imaginaire impliquant Olivier Boko et Oswald Homeky, les services de communication proches du régime de Patrice Talon se sont lancés dans une série de sorties médiatiques orchestrées pour condamner ce coup imaginaire. Cependant, ces manœuvres, largement perçues comme une tentative de manipulation de l’opinion publique, ressemblent davantage à un mauvais spectacle qu’à une véritable prise de position.

Les populations béninoises, de plus en plus averties des stratégies politiques, ne sont pas dupes. Au lieu d’influencer l’opinion, ces interventions médiatiques répétées et souvent déconnectées de la réalité ne font que renforcer l’impression d’une farce montée de toutes pièces pour écarter des adversaires politiques.

Un coup d’État imaginaire, une campagne ridicule

Depuis l’annonce de ce “coup d’État”, les mêmes visages familiers du cercle proche de Patrice Talon défilent sur les plateaux télévisés et dans les médias pour dénoncer ce complot présumé. Pourtant, malgré leurs efforts, rien de concret ne vient étayer leurs accusations. Ces sorties se limitent souvent à des discours remplis de condamnations exagérées, sans jamais apporter de preuve solide qui pourrait convaincre les Béninois.

Au lieu d’informer, ces interventions s’apparentent à une pièce de théâtre où chaque acteur joue un rôle préécrit, avec des expressions d’indignation feinte et des arguments peu crédibles. Les populations, en grande partie connectées via les réseaux sociaux et les plateformes d’information indépendantes, voient clair dans cette mise en scène. Pour beaucoup, il s’agit d’une campagne ridicule, destinée à conditionner l’opinion publique, mais qui échoue lamentablement à cause de son manque de substance.

Les vieilles méthodes ne fonctionnent plus

Cette stratégie rappelle les marches de soutien organisées sous le régime de Boni Yayi, où les manifestations publiques et les déclarations médiatiques orchestrées servaient à renforcer un pouvoir déjà affaibli. À l’époque, ces actions semblaient pouvoir tromper une partie de la population. Mais aujourd’hui, dans un contexte où l’accès à l’information est plus large et où la transparence est une exigence de plus en plus forte, ces tentatives de manipulation sont rapidement identifiées et dénoncées par l’opinion publique.

Les Béninois ne sont pas dupes

Les récentes sorties médiatiques, loin d’influencer les esprits, renforcent la perception d’un pouvoir qui tente de manipuler les faits pour protéger ses intérêts. Dans une ère où les réseaux sociaux permettent une diffusion rapide des informations et des contre-vérités, les Béninois ne se laissent plus aisément berner par ces jeux politiques. Ils se souviennent des pratiques similaires sous Boni Yayi et voient dans cette répétition une tactique dépassée.

Le silence gênant qui entoure l’absence de preuves concrètes concernant le fameux coup d’État, combiné aux démentis clairs de la NSIA Banque Côte d’Ivoire, accentue encore plus l’idée que ce dossier est une construction politique. Dans ces conditions, les sorties médiatiques orchestrées pour condamner le coup semblent encore plus décalées, et ne font que décrédibiliser ceux qui les initient.

Des sorties ridicules et contre-productives

En fin de compte, les tentatives de manipulation de l’opinion via ces sorties médiatiques s’avèrent non seulement inefficaces, mais également contre-productives. Chaque apparition des porte-paroles du régime dans les médias renforce la conviction que cette affaire est montée de toutes pièces, et que le véritable enjeu est d’écarter des rivaux politiques, en l’occurrence Olivier Boko.

Les populations béninoises, loin d’être influencées par ces interventions ridicules, y voient plutôt une tentative d’hypocrisie et de manipulation. Elles comprennent que cette campagne n’est pas menée pour protéger le pays, mais pour servir des intérêts particuliers. Le manque de crédibilité des accusations et l’insistance à vouloir les imposer sur la scène publique finissent par irriter une population qui demande des réponses sincères, et non des simulacres de condamnations.

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