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Répression des manifestations au Mozambique : la contestation s’intensifie après les assassinats politiques

 

Le Mozambique est secoué par une répression violente des forces de l’ordre à l’encontre de l’opposition. Lundi matin, la police a violemment dispersé une manifestation à Maputo, au cours de laquelle Venâncio Mondlane, leader de l’opposition et candidat à la présidentielle, s’exprimait. Cette répression survient deux jours après l’assassinat de deux proches collaborateurs de Mondlane, amplifiant ainsi les tensions politiques. Le candidat, dénonçant des fraudes électorales, avait appelé à une grève générale et prévoit une phase de contestation encore plus radicale.

Les tensions politiques se sont exacerbées à la suite des résultats des élections générales, que le parti au pouvoir revendique comme une victoire. Mondlane, soutenu par des milliers de manifestants, accuse le régime d’avoir manipulé les résultats du scrutin pour maintenir son contrôle sur le pays. Malgré l’interdiction des manifestations par les autorités, l’opposition continue d’appeler à la mobilisation et à la participation de tous les secteurs, y compris les fonctionnaires, les forces de sécurité et les travailleurs privés.

L’assassinat des deux figures de l’opposition a suscité l’indignation, renforçant les appels à la justice et à la transparence. La communauté internationale suit de près les événements, alors que des groupes de défense des droits de l’homme appellent à une enquête indépendante sur les meurtres.

Les violences policières lors des manifestations et les répressions des mouvements de contestation sont devenues récurrentes au Mozambique, illustrant la fragilité démocratique du pays. Le climat tendu laisse présager des affrontements encore plus marqués dans les jours à venir.

 

 

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