🗳️ Législatives en France : la barre des 200 désistements franchie contre le RN 🗳️
Faire barrage au Rassemblement National (RN) est devenu une priorité pour de nombreux candidats aux législatives françaises. Ce mouvement s’est intensifié avec un nombre croissant de désistements pour éviter que le RN ne gagne du terrain.
En Gironde, après le désistement d’un candidat macroniste, les électeurs ont montré leur soutien à cette stratégie. Un citoyen a déclaré : “Je suis pour le désistement de chaque côté pour faire barrage au RN absolument.” Cette stratégie a été adoptée pour renforcer le front républicain contre le RN, même si certains électeurs trouvent difficile de choisir entre un candidat RN et un candidat de la France Insoumise.
Depuis hier, les désistements se multiplient. Dominique Fort, ministre en Haute-Garonne, a résisté avant de finalement se retirer, répondant à une décision collective demandée par le Président et le Premier ministre. D’autres figures politiques, comme la secrétaire d’État Sabrina Agresti-Roubache et les ministres Marie Guévenoux et Fadila Khattabi, ont également suivi cette voie. À ce jour, environ 200 candidats se sont désistés, réduisant le nombre de triangulaires de 306 à 106.
Cependant, cette stratégie n’est pas sans critiques. Un jeune électeur a reproché à Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, un manque de clarté dans les consignes de désistement. Attal a défendu la position du gouvernement en affirmant avoir pris des décisions très claires dans toutes les circonscriptions.
Marine Le Pen, chef de file du RN, a dénoncé ce qu’elle considère comme une contradiction flagrante de la part du Président de la République. “Venir dire que la NUPES est l’antiparlementarisme, l’antisémitisme, le communautarisme il y a 15 jours pour aujourd’hui appeler à voter massivement pour eux n’a aucun sens,” a-t-elle déclaré.
Les candidats ont jusqu’à ce soir 18h pour se déclarer en préfecture, laissant peu de temps pour ceux qui envisagent encore de se retirer. Cette campagne électorale, marquée par des désistements stratégiques, pourrait redéfinir le paysage politique français et renforcer ou affaiblir les fronts républicains et conservateurs
