Le Hezbollah menace d’attaquer Israël “partout” : tensions croissantes au Liban
Les tensions entre le Hezbollah et Israël continuent de s’intensifier, alors que le groupe libanais a émis de nouvelles menaces en réponse aux frappes israéliennes sur le territoire libanais. Ces derniers jours, des raids israéliens ont frappé de manière plus profonde à l’intérieur du Liban, notamment dans la ville de Baalbek, un bastion du Hezbollah. En réponse, le groupe a affirmé être capable de frapper “partout” sur le territoire israélien.
Renforcement militaire au Sud Liban
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a proposé un renforcement de la présence militaire dans le sud du Liban, une région sous tension où les affrontements entre le Hezbollah et Israël sont fréquents. Mikati a annoncé que 4500 soldats étaient actuellement déployés dans cette zone, mais que le Liban envisage d’augmenter ce nombre à 7000 voire 11000 soldats, dans le but de maintenir la sécurité. Cette initiative, en coordination avec les Casques bleus des Nations Unies, viserait à appliquer la résolution 1701 de l’ONU, qui appelle au retrait total des forces israéliennes jusqu’à 40 km de la frontière avec Israël.
Le Hezbollah, entre trêve et menaces
Malgré les appels à une trêve, le Hezbollah reste menaçant. Le groupe a intensifié ses attaques, notamment avec une récente attaque de drone qui a coûté la vie à quatre soldats israéliens. Le Hezbollah a affirmé être en mesure de frapper n’importe quel point sur le territoire israélien. Cette escalade de la violence a été illustrée par de nouveaux tirs de roquettes sur la ville de Haïfa, en Israël, venant du Liban.
Un conflit à risque d’escalade
Les échanges violents entre Israël et le Hezbollah représentent une menace grandissante pour la stabilité de la région, avec le risque d’un conflit plus large entre les deux parties. Alors que les frappes israéliennes continuent de viser des positions au Liban, le Hezbollah se dit prêt à répondre de manière agressive, et la communauté internationale reste préoccupée par cette montée des tensions.
