Alors que l’échéance de la présidentielle de 2026 approche à grands pas, le Bénin bruisse d’une rumeur de premier ordre : Patrice Talon aurait choisi Romuald Wadagni, actuel ministre des Finances, comme dauphin politique pour lui succéder en 2026. Cependant, la récente annonce de la candidature de Wadagni à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) ajoute une complexité intrigante à cette équation politique.
🚨 Chasse aux sorcières ou discipline de parti ? Les implications de l’affaire Adambi au BR 🔍
Depuis la réunion confidentielle d’avril 2024, au cours de laquelle le cercle rapproché de Patrice Talon aurait appris le choix de Romuald Wadagni comme successeur désigné, les spéculations ne cessent de croître. Ce choix, selon plusieurs sources, aurait été motivé par le profil technocratique et la loyauté sans faille de Wadagni envers Talon.
🏛️ Procès Boko-Homeky : Un témoin unique pour juger une affaire d’État ? ⚖️
Le ministre des Finances a la grande maitrise des tous les dossiers économiques, et a souvent échafaudé avec Patrice Talon tous les montages financiers de ces 10 dernières années. Romuald Wadagni aurait une fortune estimée à plusieurs milliards de francs CFA après une décennie passée à gérer les finances du Bénin. Pourtant, la candidature à la BAD de l’homme clé des finances béninoises qui n’a cessé de créer de nouvelles taxes dans un pays ou 90% de la population vit sous le seuil de pauvreté, semble brouiller les pistes.
🇧🇯 Tofa 2025 : Les grandes leçons à retenir après la tentative de manipulation 🕊️
La BAD : une diversion calculée ?
Romuald Wadagni, novice en politique, très impulsif, mais discret et ambitieux, aurait volontairement présenté sa candidature à la BAD pour détourner l’attention de ses potentiels rivaux politiques selon une source proche du cabinet du ministre. Cette manœuvre viserait à apaiser les ambitions de figures comme Joseph Djogbénou ou Luc Atrokpo, tout en consolidant sa position dans l’ombre. Selon des confidences recueillies, cette stratégie de diversion aurait été orchestrée en concertation avec Patrice Talon. Wadagni aurait demandé à son entourage de minimiser toute communication publique concernant une éventuelle candidature présidentielle, tout en continuant à tisser des alliances discrètes au sein des mairies et des collectivités locales dans le mono son département d’origine. Le ministre n’a pas hésité à porter plainte contre un jeune citoyen qui a créé un forum sur les réseaux sociaux pour soutenir sa candidature ; Et pourtant.
TOFA 2025 : Grands événements annoncés au Bénin au plan politique et social
Un pari risqué pour Patrice Talon
La désignation de Wadagni si elle se confirme dans les semaines à venir , soulèverait plusieurs interrogations. Peut-il rallier à sa cause un paysage politique où les rivalités internes sont légion ? Talon, connu pour son contrôle serré du jeu politique, prendrait un risque en misant sur un technocrate : un personnage peu rassembleur, qui est d’ailleurs ouvertement critiqué pour ses mesures budgétaires sévères dans l’opinion publique, et surtout au sein des deux partis de Patrice Talon.
🚨 Présidentielle 2026 : Samou Adambi écarté, Patrice Talon verrouille-t-il la succession ?
Par ailleurs, si Wadagni venait à décrocher le poste à la BAD en mai 2025, Talon serait contraint de revoir sa stratégie pour 2026, ce qui laisserait toujours planer le spectre du troisième mandat. L’approche de 2026 s’annonce houleuse. Entre la nécessité de maintenir l’unité des blocs politiques (UPR et BR) et les luttes intestines pour le contrôle du pouvoir, le camp présidentiel sera sous les projecteurs les jours à venir. La bataille sera rude et conserver le pouvoir en 2026 pour Patrice Talon se jouera sur le fil du rasoir, en dépit du contrôle des institutions qui donne chaque fois l’homme d’affaires devenu président favori de toutes les élections.