Damilola Ayeni, lumière du journalisme environnemental, détenu au Bénin risque 10 ans de prison🌍🔒🇧🇯
Damilola Ayeni, finaliste pour le prestigieux titre de “Journaliste international de l’année” lors des One World Media Awards de 2023 , et préselectionné pour le prix Thomson Foundation Young Journalists en 2021, est actuellement sous la garde de la police béninoise, suscitant une vague d’inquiétude au sein de la communauté journalistique internationale. Rédacteur en chef de renom de la Fondation pour le journalisme d’investigation (FIJ) et fervent défenseur de la cause environnementale, il a été arreté il y a quelques jours au Nord du Bénin.
Sa détention survient alors qu’il se trouvait au Bénin pour le second volet d’une série reportage sur le journalisme environnemental axé sur les relations Nigeria-Bénin. Le jeudi 31 août, Ayeni avait envoyé un SMS alarmant à la FIJ indiquant qu’il avait été arrêté. Si le message a été supprimé quelques secondes après sa réception, il a laissé une impression indélébile, sonnant l’alerte au sein de son organisation.
Ayeni, dans une conversation téléphonique ultérieure, a informé ses collègues de sa libération momentanée, citant des problèmes de sécurité invoqués par les autorités comme motif de sa détention initiale. Cependant, la Fondation n’a pas tardé à comprendre que la police béninoise, usant d’une tactique familière, libère parfois ses détenus brièvement avant de les arrêter à nouveau, minimisant ainsi l’émoi potentiel au sein de leurs proches.
La FIJ est restée sans nouvelles d’Ayeni jusqu’au mardi suivant. C’est alors qu’un individu se présentant comme le commissaire du Commissariat central de police de Parakou a envoyé un message déconcertant. Le message accusait Ayeni d’être impliqué dans des activités “djihadistes” et indiquait qu’il risquait une peine allant de 10 à 20 ans d’emprisonnement selon les révélations du site d’informations fij.ng.
Damilola Ayeni n’est pas un novice dans le monde du journalisme. Au contraire, il jouit d’une renommée considérable. La situation d’Ayeni suscite de nombreuses interrogations. Pourquoi un journaliste d’une telle envergure serait-il arrêté pendant son travail? La FIJ, tout comme la communauté journalistique dans son ensemble, attend avec impatience des réponses tout en œuvrant pour établir un contact direct avec Ayeni à Parakou.
Tandis que l’affaire se développe, l’importance de la liberté de la presse et de la sécurité des journalistes, notamment dans des zones sensibles, est remise en lumière, rappelant à tous la nécessité de protéger ceux qui cherchent la vérité.
