Bénin-Niger : Nous n’avons pas d’interlocuteur valable au Niger en dehors du Président démocratiquement élu
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Dans un rebondissement significatif suite au coup d’État au Niger, les autorités militaires actuellement au pouvoir à Niamey ont annoncé la fin de leur accord de coopération militaire avec le Bénin. Cette décision intervient dans un climat de tensions régionales et met en lumière la complexité des relations inter-étatiques en Afrique de l’Ouest.
La réaction officielle du Bénin ne s’est pas fait attendre. Le porte-parole du gouvernement béninois a déclaré sans détour : “Aujourd’hui, nous n’avons pas d’interlocuteur valable au Niger en dehors du Président démocratiquement élu.” Ces propos renforcent la position du Bénin qui, fidèle à la ligne directrice de la CEDEAO, condamne fermement le coup d’État au Niger. Le chef de l’État béninois réitère son soutien aux mesures prises par la CEDEAO pour mettre fin à cette prise de pouvoir illégitime et rétablir le président nigérien dans ses fonctions.
La rupture de cet accord militaire met en évidence les conséquences diplomatiques et géopolitiques qu’entraînent les instabilités politiques dans la région. La coopération entre le Bénin et le Niger, deux voisins avec des liens historiques et économiques étroits, est essentielle pour garantir la sécurité et la prospérité de la région du Sahel.
L’impact à long terme de cette décision sur la sécurité régionale reste incertain. Certains analystes craignent que cette rupture ne laisse un vide sécuritaire qui pourrait être exploité par des groupes extrémistes. D’autres espèrent que cette mesure, couplée aux efforts de la CEDEAO, conduira à une résolution rapide de la crise politique au Niger.
La communauté internationale et les autres États d’Afrique de l’Ouest suivront de près les développements futurs, car la stabilité du Niger a des implications pour la paix et la sécurité de toute la région.
