🚨 Assassinat du Chef village d’Ita Kpako : L’insécurité frontalière sous les projecteurs 🚨
Le dimanche 13 octobre 2024, la communauté d’Ita Kpako a été frappée par une tragédie avec l’assassinat brutal de son chef, M. Agnoun Sessinou Bernard, alias Jonas. Ce meurtre, survenu aux alentours de 22 heures, soulève de graves questions sur l’insécurité croissante dans les zones frontalières.
Bénin : Une inquiétante répétition d’assassinats ciblés d’une rare violence
Selon Irené Dazan, M. Agnoun Sessinou Bernard avait passé la soirée à une cérémonie à Gbodje avant de regagner Ita Kpako. Selon des sources, il aurait été approché par des individus à propos d’une transaction foncière tard dans la soirée, une demande qu’il avait poliment repoussée. Peu après, il a reçu un appel téléphonique, l’invitant à un rendez-vous. C’est lors de ce déplacement, seul sur sa moto, qu’il a été intercepté et abattu par des hommes armés non identifiés. Ses agresseurs auraient tenté de voler sa moto avant de lui tirer dessus à bout portant.
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Malgré une intervention rapide de la police républicaine, les criminels ont réussi à fuir vers la frontière nigériane, une zone connue pour être un refuge pour les braqueurs et autres criminels. Le corps du chef repose actuellement à la morgue du CHDO de Porto-Novo, tandis qu’une enquête est en cours pour éclaircir les circonstances exactes du drame.
Cet assassinat met en lumière un problème récurrent dans les zones frontalières du Bénin : l’insécurité. Les braquages et les agressions dans ces régions se multiplient, en grande partie à cause de la proximité avec le Nigeria, facilitant les fuites des criminels. Les autorités doivent prendre des mesures urgentes pour renforcer la sécurité dans ces zones vulnérables, notamment par l’augmentation des effectifs policiers et un contrôle plus strict des frontières.
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