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Un nouveau traitement non hormonal contre les bouffées de chaleur de la ménopause approuvé par la FDA”

Les femmes ménopausées pourraient bientôt trouver un soulagement pour l’un des symptômes les plus gênants de cette période de transition. Vendredi 12 mai, l’Agence américaine des médicaments (FDA) a donné son approbation à un nouveau traitement non hormonal des bouffées de chaleur, un problème fréquent qui affecte des millions de femmes outre-Atlantique. Cette annonce a été repérée par Courrier International et offre une alternative pour les femmes qui refusent le traitement hormonal de substitution. Le Royaume-Uni pourrait suivre le même chemin d’ici la fin de l’année, tandis que l’Agence européenne des médicaments (EMA) évalue actuellement le traitement et devrait prendre une décision avant la fin de l’année 2023, selon le Guardian.

Les bouffées de chaleur sont l’un des symptômes les plus courants de la ménopause, touchant plus de 80% des femmes ménopausées, selon la FDA. Elles se manifestent par des vagues de chaleur soudaines qui frappent le haut du corps, provoquant des rougeurs, de la transpiration, voire des étourdissements ou des palpitations cardiaques. Ces symptômes peuvent perturber le sommeil et avoir un impact sur la santé à long terme.

Depuis des décennies, le traitement hormonal de substitution est considéré comme le traitement le plus efficace contre les bouffées de chaleur. Cependant, il ne convient pas à toutes les femmes en raison de certains risques, tels que les antécédents d’AVC, de caillots sanguins, de migraines ou de certains cancers du sein, ainsi que l’hypertension artérielle non traitée.

C’est là que le médicament fezolinetant, développé par la société Astellas Pharma basée à Tokyo, entre en jeu. Cette molécule bloque un récepteur dans le cerveau impliqué dans la régulation de la température corporelle, sans utiliser d’hormones. Selon les essais cliniques, le traitement a réduit d’environ 60% la fréquence des bouffées de chaleur chez les femmes qui en souffrent de manière modérée à sévère chaque semaine. Il a également été constaté que le traitement permettait d’atténuer la gravité des bouffées de chaleur et d’améliorer la qualité du sommeil des patientes.

“C’est comme un interrupteur. En un jour ou deux, les bouffées de chaleur disparaissent (…), cela va complètement changer la donne pour beaucoup de femmes”, a déclaré Waljit Dhillo, endocrinologue à l’Imperial College de Londres, qui a dirigé une étude pionnière en 2017 ayant ouvert la voie au développement du médicament. Les scientifiques sont impressionnés par la rapidité et l’efficacité de ce nouveau type de traitement.

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