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Top des arnaques visant les Tchadiens au Bénin : un appel à la vigilance

🚫🌍 Top des arnaques visant les Tchadiens au Bénin : un appel à la vigilance

 Au fil des années, la cybercriminalité a su s’adapter et toucher une cible de plus en plus grande. Récemment, c’est la communauté tchadienne qui semble être la proie privilégiée des cybercriminels béninois. Les offres tentantes pullulent sur les réseaux sociaux : portes-feuilles magiques, conteneurs mystérieux en provenance du Canada stationnés au port autonome de Cotonou… Des offres mirobolantes qui cachent des pièges redoutables.

Des promesses, de l’argent… puis le silence

La mécanique est bien rodée. Les arnaqueurs publient des produits ou services alléchants sur les réseaux sociaux. Les Tchadiens, séduits, entrent en contact, discutent, négocient, puis, convaincus, effectuent un transfert d’argent. Mais une fois la transaction faite, ces fournisseurs s’évaporent dans la nature, laissant derrière eux des victimes désemparées et souvent ruinées.

Obed Djibrine, témoin et expert en la matière, confirme cette triste réalité. “Il est courant ces derniers temps de voir des compatriotes envoyer de l’argent, puis, réalisant qu’ils sont victimes d’une arnaque, effectuer le déplacement jusqu’à Cotonou, espérant en vain retrouver le fournisseur”.

Un cas qui fait écho

Le président de la COTCHAB (Communauté Tchadienne au Bénin) rapporte un cas qui illustre parfaitement la gravité de la situation : “Un de nos compatriotes, séduit par l’idée d’acquérir un porte-feuille magique, a vendu ses boeufs et son terrain pour envoyer l’argent demandé. Croyant à cette opportunité en or, il est même descendu en personne à Cotonou. À son arrivée, le marabout béninois était introuvable”.

Un appel à la vigilance

Face à cette recrudescence d’arnaques, la communauté tchadienne au Bénin appelle à la prudence et à la vigilance. Le monde virtuel est rempli de pièges, et il est essentiel de vérifier la fiabilité des offres avant d’effectuer le moindre paiement. Après tout, mieux vaut prévenir que guérir.

 

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