L’accusation portée par la Russie contre la France d’avoir des mercenaires combattant aux côtés des forces ukrainiennes a exacerbé les tensions entre les deux pays. La Russie, par l’intermédiaire de son gouvernement, a affirmé que des mercenaires français étaient activement engagés dans le conflit ukrainien, une allégation rapidement relayée par les médias d’État russes.
Cette déclaration a conduit à la convocation de l’ambassadeur de France en Russie et a été suivie d’une résolution condamnant la France par le Parlement russe. Le Kremlin a même prétendu avoir éliminé une soixantaine de ces prétendus mercenaires dans une frappe à Kharkiv, mais cette affirmation a été rapidement démentie par les personnes mentionnées, affirmant être toujours en vie et nier être des mercenaires.
Parmi les cités, Béranger Minot, un Français de 45 ans, a confirmé avoir combattu en Ukraine mais a insisté sur le fait qu’il n’était pas un mercenaire, ayant un contrat officiel avec l’armée ukrainienne et recevant le même salaire qu’un soldat ukrainien. D’autres Français engagés dans l’armée ukrainienne ont également nié être des mercenaires.
Bien que plusieurs centaines de Français soient partis combattre en Ukraine depuis le début du conflit, selon les services de renseignement français, les autorités françaises ont fermement nié tout lien avec ces individus. Cette situation soulève des questions sur les campagnes de désinformation et la propagande, particulièrement dans le contexte du soutien de la France à l’Ukraine face à l’agression russe.
Ces développements soulignent la complexité de la guerre en Ukraine et les ramifications diplomatiques qui s’étendent bien au-delà des frontières de l’Ukraine, affectant les relations internationales et la perception de la guerre dans l’opinion publique mondiale.