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Supposé coup d’État : Léon Basile Ahossi se prononce sur l’affaire Olivier Boko 🇧🇯⚖️

Supposé coup d’État : Basile Ahossi sceptique sur le cas Olivier Boko 🇧🇯⚖️

L’affaire impliquant Olivier Boko et Oswald Homéky dans un supposé coup d’État continue de susciter des réactions au sein de la classe politique béninoise. Lors d’une récente intervention, l’honorable Basile Ahossi a exprimé ses doutes sur la solidité des accusations portées contre les deux figures politiques.

Un scepticisme affiché sur les preuves

Pour Basile Ahossi, bien que le sujet du coup d’État soit grave et mérite une attention particulière, les éléments avancés pour impliquer Olivier Boko restent insuffisants. « Je ne suis pas convaincu. Il reste à me convaincre », a-t-il déclaré avec insistance. En tant qu’homme politique chevronné, Ahossi estime que des preuves tangibles et irréfutables sont nécessaires pour accréditer une telle accusation. « Moi, je ne vois pas encore les indices capables de convaincre », a-t-il ajouté.

Cette déclaration vient renforcer les critiques déjà exprimées par plusieurs observateurs et défenseurs des droits, qui pointent du doigt une procédure judiciaire jugée précipitée et émaillée d’irrégularités. Les avocats de la défense avaient déjà dénoncé une instrumentalisation de l’appareil judiciaire, qualifiant l’affaire de « dossier politique ».

Une mise en garde contre les dérives politiques

Ahossi a également profité de son intervention pour rappeler les risques liés aux coups d’État, partageant une expérience personnelle. Il a raconté comment, par le passé, il avait été tenté par l’idée de soutenir un tel acte pour renverser un régime qu’il jugeait oppressif. Cependant, il en a été dissuadé par des figures politiques influentes, qui lui ont fait comprendre que de tels événements peuvent plonger un pays dans des décennies d’instabilité. « Les coups d’État, c’est mauvais. Faut pas y penser », a-t-il martelé.

Le poids des relations et des perceptions

Basile Ahossi n’a pas manqué d’évoquer son amitié de longue date avec Olivier Boko, ce qui, selon lui, renforce son exigence de preuves claires. « Boko, c’est mon ami, mais cela ne signifie pas que je soutiens aveuglément », a-t-il précisé, tout en rejetant les rumeurs d’avantages financiers supposément reçus de Boko.

Ce dossier continue de diviser l’opinion publique et d’interroger sur la transparence des institutions judiciaires. Alors que le processus judiciaire suit son cours, les interrogations persistent sur la nature des preuves détenues par l’accusation et sur l’impact de cette affaire sur la scène politique béninoise. Les prochaines étapes permettront-elles d’apporter un éclairage définitif sur ce dossier ? En attendant, les déclarations de figures comme Basile Ahossi maintiennent la pression sur la CRIET, appelée à garantir un traitement impartial et équitable.

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