Dans un geste de solidarité internationale, plusieurs avions égyptiens, qataris et jordaniens ont largué des caisses d’aide humanitaire sur les villes de Rafah et Khan Younis, offrant un souffle de vie aux centaines de milliers de Gazaouis qui ont trouvé refuge face aux attaques de l’armée israélienne. Cette initiative intervient dans un contexte où l’Organisation des Nations Unies tire la sonnette d’alarme sur une famine généralisée presque inévitable dans l’enclave palestinienne, notamment dans le Nord, où la situation humanitaire se détériore jour après jour.
Depuis le 23 janvier, aucun convoi n’a pu atteindre la ville de Gaza, laissant des milliers de personnes survivre dans des conditions désastreuses. La Cour Internationale de Justice a pourtant exigé, il y a un mois, qu’Israël prenne les mesures nécessaires pour améliorer cette situation critique. Des agences internationales telles que l’UNICEF, la Croix-Rouge, et Oxfam rapportent que la condition humanitaire à Gaza empire de manière alarmante, malgré les appels internationaux à l’action.
Lors de la dernière session du Conseil de sécurité de l’ONU, la question de l’aide humanitaire bloquée par Israël malgré la décision de la CIJ a été largement discutée. Amnesty International souligne une réduction d’un tiers du nombre de camions humanitaires autorisés à entrer dans l’enclave ces dernières semaines, exacerbant encore la crise humanitaire.
Les efforts de médiation menés par les États-Unis, le Qatar et l’Égypte entre Israël et le Hamas visent à obtenir une trêve avant le début du Ramadan, prévu aux alentours du 10 mars. Cette trêve pourrait permettre la libération d’une partie des 130 otages détenus dans le territoire. Parallèlement, l’armée israélienne continue de se concentrer sur la zone de Zeitoun dans la ville de Gaza, où elle affirme avoir localisé des armes et plusieurs combattants du Hamas.
Cette situation critique à Gaza met en lumière la nécessité d’une réponse humanitaire globale et coordonnée pour prévenir une catastrophe imminente. La solidarité internationale manifestée par l’Égypte, le Qatar, et la Jordanie offre une lueur d’espoir, mais souligne également l’urgence d’actions supplémentaires pour assurer la sécurité et le bien-être des populations civiles piégées dans ce conflit prolongé.