Dans les rues du Sénégal, l’air vibre d’une exigence démocratique, portée par des centaines de voix réclamant la tenue d’élections présidentielles avant le 2 avril. Ce mouvement, né du désir de préserver l’intégrité démocratique du pays, se dresse contre la proposition d’une loi d’amnistie perçue comme une menace pour la transparence électorale. À l’origine de cette mobilisation, un nouveau front de résistance fait face au président Macky Sall, rassemblant candidats de l’opposition et associations civiles dans une démonstration de solidarité politique et sociale sans précédent.
Une Coalition pour la Démocratie
Jeudi dernier a vu la naissance de ce front de résistance, unifiant l’opposition et la société civile dans un appel commun pour l’organisation des élections dans les délais constitutionnels. Ce rassemblement historique témoigne de la vigueur de la démocratie sénégalaise, avec des militants et des citoyens ordinaires unis par une volonté commune : celle de voir leur pays continuer sur la voie de la stabilité et de la justice.
Les Voix de la Résistance
Parmi les manifestants, les témoignages reflètent une profonde déception face au report des élections, mais aussi une détermination inébranlable à défendre les acquis démocratiques. Un jeune de 18 ans exprime son désarroi de ne pas avoir pu voter lors du scrutin initialement prévu le 25 février, une opportunité manquée qui souligne l’importance du vote comme pilier de la démocratie.
La Réponse du Pouvoir
En réponse à ces manifestations, le président Macky Sall attend le rapport final du dialogue national qu’il a initié, lequel a suggéré la date du 2 juin pour la présidentielle. Cependant, le président a réaffirmé son engagement à ne pas prolonger son mandat au-delà du 2 avril, une promesse scrutée par ses concitoyens et la communauté internationale.