Introduction
La campagne pour l’élection présidentielle du 15 juillet au Rwanda a débuté samedi, marquant le début d’une période électorale cruciale pour le pays. Cette élection présidentielle est exceptionnellement couplée aux élections législatives, une première dans l’histoire politique du Rwanda. Avec 9 millions d’électeurs inscrits, l’enjeu est de taille.
Contexte Électoral
Paul Kagame, le président sortant, a été élu par le parlement en 2000 et réélu par suffrage universel en 2003, 2010 et 2017, remportant chaque fois plus de 90 % des voix. Cette année, il affronte Frank Habineza et Philippe Mpayimana, deux figures bien connues de l’opposition.
Rivaux et Exclusions
Les figures clés de l’opposition, telles que Victoire Ingabire et Bernard Ntaganda, ne peuvent pas se présenter en raison de condamnations antérieures. La candidature de Diane Rwigara a été invalidée pour non-conformité, ce qui réduit encore le champ des challengers crédibles face à Kagame.
Réforme Constitutionnelle
Une révision constitutionnelle en 2015 a réduit les mandats présidentiels de 7 à 5 ans, permettant à Kagame de rester au pouvoir jusqu’en 2034 s’il est réélu. Cette réforme a également synchronisé les élections législatives avec la présidentielle, avec plus de 500 candidats en lice pour 80 sièges parlementaires.
Conclusion
Alors que la campagne bat son plein, le Rwanda se prépare à une élection historique qui pourrait redéfinir son avenir politique. Les résultats de cette élection détermineront non seulement le prochain président, mais aussi la composition de son parlement, crucial pour la stabilité et la gouvernance du pays.