Le procès de Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National (RN), s’est conclu par une plaidoirie de plus de deux heures, où son avocat a dénoncé une tentative d’élimination politique. La décision finale du tribunal est attendue le 31 mars à 10h.
Des réquisitions lourdes pour un enjeu majeur 🚨
Le 13 novembre, le parquet a requis une peine de cinq ans de prison, dont deux ans fermes, ainsi que cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. Cette mesure, si elle est suivie par le tribunal, empêcherait Marine Le Pen de se présenter à toute élection, y compris la présidentielle de 2027, même en cas d’appel.
Pour son avocat, ces réquisitions représentent une “arme de destruction massive du jeu démocratique”, visant à exclure Marine Le Pen de la compétition politique. Dans sa plaidoirie, il a insisté sur la nécessité que sa cliente soit traitée comme une justiciable ordinaire, sans faveur ni défaveur, plaidant pour une relaxe.
Marine Le Pen : une épreuve politique et personnelle 🎙️
À l’issue de l’audience, Marine Le Pen a exprimé son soulagement de voir le procès terminé après plusieurs mois d’intenses audiences : “Ces deux mois ont été très longs… Être ici trois après-midis par semaine a été une forme de souffrance pour moi.” Elle a toutefois affirmé son espoir d’être entendue par la justice et sa détermination à reprendre le combat politique, notamment sur les questions budgétaires.
Une date cruciale pour l’avenir du RN 📅
Le 31 mars sera une journée décisive pour l’avenir politique de Marine Le Pen et du Rassemblement National. Une condamnation pourrait redéfinir les équilibres politiques en France, à l’approche des prochaines échéances électorales.
Cette affaire, au-delà de son volet judiciaire, soulève des questions sur l’impact de telles procédures sur le jeu démocratique et la capacité des institutions à préserver un équilibre impartial dans un contexte politique polarisé.