En Moldavie, le scrutin présidentiel et le référendum sur l’Union Européenne se sont tenus dans un climat tendu. Depuis son indépendance en 1991, ce pays cherche un équilibre entre l’influence de l’Est et de l’Ouest. Cependant, la Russie, qui maintient une base militaire en Transnistrie, tente d’influencer fortement l’issue du vote, en investissant des millions de dollars pour perturber le processus électoral. Moscou est accusé d’ingérence via des tactiques de désinformation, de corruption, et même de formation de manifestants pour déstabiliser le processus.
Le gouvernement moldave, désormais pro-occidental depuis 2020, dénonce cette ingérence russe qui va à l’encontre de son projet de rapprochement avec l’UE. Cependant, Moscou réfute ces accusations et reproche à la Moldavie une montée de la russophobie. Malgré ces tensions, la participation des citoyens moldaves était de 42% à la mi-journée, reflétant l’importance de cette élection pour l’avenir géopolitique du pays.