Alors que les États-Unis se préparent pour une nouvelle élection présidentielle décisive, l’impact potentiel du scrutin sur les relations internationales est au centre des préoccupations. Les candidats, Donald Trump et Kamala Harris, poursuivent leur campagne dans les États clés, mais au-delà des frontières américaines, c’est la politique étrangère des États-Unis qui retient l’attention des observateurs.
Deux approches contrastées
Le retour de Donald Trump à la présidence suscite des interrogations, notamment en Europe, à Moscou et à Pékin. Son premier mandat a laissé des souvenirs marqués par une approche musclée de la diplomatie. Si Trump est réélu, il pourrait renforcer cette posture, notamment face à la Chine et à l’Union européenne. Il a récemment qualifié l’Union européenne de « petite Chine » sur le plan commercial, suggérant de potentielles mesures protectionnistes avec des taxations élevées sur les produits européens.
En revanche, Kamala Harris pourrait adopter une ligne plus conforme à celle du président actuel, Joe Biden. Son soutien à l’Ukraine et son engagement envers les alliances internationales, comme l’OTAN, devraient rester solides. Elle a également exprimé son souci des souffrances des Palestiniens, tout en réaffirmant le droit d’Israël à se défendre.
Les dossiers clés : Ukraine, OTAN et relations commerciales
Sur le dossier ukrainien, Kamala Harris promet de maintenir le soutien militaire à l’Ukraine. À l’inverse, Trump pourrait chercher à réduire l’aide financière, qu’il juge trop coûteuse pour les États-Unis. Cependant, bien qu’il critique les dépenses liées à l’Ukraine, Trump n’est pas un partisan de l’intervention militaire, préférant résoudre les conflits par la négociation.
Quant à l’OTAN, la position de Trump inquiète. Lors de son premier mandat, il avait critiqué les pays membres pour ne pas payer leur part équitable. Certains craignent même qu’il pousse les États-Unis à quitter l’alliance, ce qui compromettrait sa viabilité. Harris, de son côté, assurerait la continuité du rôle traditionnel des États-Unis au sein de l’OTAN.
Quel avenir pour les relations internationales ?
Avec Kamala Harris, on pourrait s’attendre à une poursuite des relations diplomatiques actuelles, marquées par une approche multilatérale. Trump, quant à lui, pourrait provoquer un tournant plus protectionniste et pragmatique, traitant les relations internationales avec la rigueur d’un homme d’affaires. Dans tous les cas, cette élection aura un impact majeur sur la géopolitique mondiale, notamment en Europe, au Moyen-Orient et en Asie