A quelques mois des élections présidentielles où peu de candidatures suscitent un réel engouement populaire, l’annonce officielle de Daniel Edah à l’élection présidentielle de 2026 a surpris l’opinion nationale. Ancien fonctionnaire international, il se présente aujourd’hui comme un outsider structuré, porteur d’une vision claire, d’un discours apaisé et d’un projet solidement articulé : NOUS LE FERONS 2026.
Loin des effets de manche ou des postures belliqueuses, Edah a livré une déclaration sobre et dense, axée sur la réconciliation nationale, la reconstruction économique et la cohésion sociale. Trois piliers qu’il décline dans une stratégie de transformation ambitieuse mais pragmatique. « Je ne viens pas pour revendiquer un pouvoir personnel. Je viens pour servir, pour rassembler, pour réconcilier », a-t-il insisté.
Une candidature fondée sur l’expérience et une vision de long terme
Candidat malheureux en 2016, Daniel Edah revient en 2025 avec une maturité politique affirmée et un positionnement qui tranche avec la classe politique traditionnelle. Il se distingue par un projet structuré autour de 12 piliers, intégrant des axes aussi variés que la souveraineté énergétique, l’industrialisation décentralisée, l’emploi des jeunes, ou encore la réforme de la gouvernance. Sa priorité : l’économie de production et de transformation, qu’il identifie comme la clé de la prospérité partagée. Il propose une politique économique fondée sur la relance des capacités locales, la création d’unités de production dans chaque commune et l’inclusion des femmes et des jeunes dans l’entrepreneuriat rural et urbain.
Continuité républicaine et refus de la politique de la rupture
Fait rare dans le discours politique béninois, Edah adopte une posture de continuité institutionnelle, saluant les acquis de tous les régimes depuis le retour au multipartisme. De Soglo à Talon, il appelle à capitaliser les héritages utiles au lieu de les effacer. Une vision d’État qui séduit déjà certains acteurs de la société civile en quête de stabilité. Autre marqueur de sa crédibilité : sa main tendue à l’ensemble du spectre politique. Il s’engage à respecter les anciens chefs d’État, à faciliter la réintégration des exilés politiques et à œuvrer pour un climat d’apaisement. À ceux qui détiennent les parrainages requis pour valider une candidature, il lance un appel à la responsabilité : « Parrainer Edah, ce n’est pas soutenir un homme, c’est choisir un chemin sûr pour le pays. »
Avec sa déclaration du 29 mai, Daniel Edah s’installe dans le paysage comme un candidat crédible, structuré, qui ne joue ni la carte de l’émotion ni celle de la rupture radicale. Il incarne une candidature de projet, fondée sur le dialogue, la compétence et la continuité institutionnelle.
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