Opération « Midnight Hammer » : Les États-Unis revendiquent un succès stratégique contre le programme nucléaire iranien 🇺🇸
Opération « Midnight Hammer » : Les États-Unis revendiquent un succès stratégique contre le programme nucléaire iranien 🇺🇸
Washington, 23 juin 2025 – Le Pentagone a révélé dimanche les détails de l’opération militaire « Midnight Hammer », une frappe aérienne d’envergure menée dans la nuit de vendredi à samedi contre plusieurs installations nucléaires clés en Iran. Présentée par le général Dan Caine comme un « succès spectaculaire », l’intervention visait à freiner les avancées du programme nucléaire iranien, jugé préoccupant par les États-Unis et plusieurs de leurs alliés.
Lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire à la Défense Pete Hegseth, le général Caine a qualifié l’opération de « plus grande frappe opérationnelle de B-2 Spirit de l’histoire des États-Unis ». Plus de 125 appareils ont été mobilisés, dont des bombardiers furtifs B-2, des avions de chasse de quatrième et cinquième générations, des avions de reconnaissance, ainsi qu’un sous-marin lance-missiles. Il s’agit également de la deuxième plus longue mission de B-2 jamais réalisée, derrière celle lancée après les attentats du 11 septembre 2001.
Une démonstration de puissance technologique
Le point marquant de cette opération réside dans l’usage inédit de bombes antibunker GBU-57 MOP (Massive Ordnance Penetrator) en conditions réelles de combat. Ces bombes de 13 tonnes, capables de pénétrer des dizaines de mètres sous terre avant de détoner, auraient ciblé avec précision les structures souterraines supposées abriter des composants sensibles du programme nucléaire iranien.
Le Pentagone assure que toutes les cibles ont été atteintes avec un « minimum de dommages collatéraux ». Fait notable : le Croissant-Rouge iranien a confirmé qu’aucune perte humaine n’avait été enregistrée, une précision qui pourrait jouer un rôle clé dans la perception internationale de l’opération, en la présentant comme chirurgicale.
Un message stratégique clair
Cette démonstration de force intervient dans un contexte de tensions croissantes autour des ambitions nucléaires de Téhéran. Washington a souvent dénoncé l’opacité du programme iranien, malgré les engagements pris par le passé. Selon les autorités américaines, l’opération visait avant tout à envoyer un signal clair : les États-Unis n’hésiteront pas à intervenir directement si la sécurité régionale ou mondiale est perçue comme menacée.
« L’objectif n’est pas la guerre, mais la dissuasion », a insisté un haut responsable de la Défense, sous couvert d’anonymat. L’administration américaine maintient que cette opération n’est pas le début d’une campagne militaire prolongée, mais plutôt un coup stratégique destiné à stopper net certaines capacités critiques.
Réactions et enjeux diplomatiques
Si la communauté internationale observe avec prudence les conséquences de cette opération, plusieurs alliés des États-Unis, notamment au sein de l’OTAN et au Moyen-Orient, ont salué « la précision et la retenue » de l’intervention. Certains analystes voient dans cette action une manière pour Washington de réaffirmer son leadership militaire à un moment de recomposition géopolitique mondiale.
L’Iran, de son côté, n’a pas encore officiellement réagi aux détails fournis par le Pentagone, même si des voix critiques à Téhéran dénoncent une violation de la souveraineté du pays. La question reste désormais de savoir si cette frappe entraînera une escalade ou si elle provoquera un recul tactique du programme nucléaire iranien.
L’opération « Midnight Hammer » marque un tournant dans la stratégie américaine vis-à-vis de l’Iran. Sans perte humaine signalée et avec un ciblage hautement technologique, Washington mise sur une riposte dissuasive et mesurée. Le message est clair : face à ce que les États-Unis perçoivent comme une menace existentielle, leur réponse sera rapide, ciblée, et fondée sur une supériorité militaire incontestable.
