Une tragédie s’est produite au large de Djibouti, où au moins 45 migrants ont perdu la vie lorsque deux bateaux ont coulé dans la mer Rouge. Ces embarcations transportaient des migrants en provenance d’Afrique, qui avaient pris la mer depuis le Yémen. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), les bateaux comptaient à bord environ 310 personnes, cherchant à atteindre la côte de Djibouti.
Les passeurs, dans une tentative désespérée d’échapper aux forces de l’ordre ou de réduire le poids à bord, ont forcé les passagers à débarquer au milieu de la mer. La mer Rouge, connue pour ses courants violents, a alors emporté plusieurs des migrants, dont beaucoup ne savaient pas nager. Même ceux qui en avaient la capacité ont été submergés par les conditions dangereuses, provoquant un lourd bilan humain.
Une tragédie migratoire récurrente
Cette catastrophe s’inscrit dans un contexte plus large de migration irrégulière, où des milliers de personnes originaires d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie du Sud cherchent à fuir la pauvreté, les conflits et les conditions de vie difficiles. Le rêve d’une vie meilleure en Europe pousse ces migrants à prendre des risques extrêmes, souvent sous la pression de passeurs sans scrupules.
Les garde-côtes djiboutiens ont rapporté que l’accident s’est produit à environ 150 mètres de la côte nord-ouest de Djibouti, dans la région d’Angar. Ces naufrages rappellent l’urgente nécessité de solutions pour gérer les flux migratoires et protéger les migrants des dangers qu’ils rencontrent dans leur quête d’une vie meilleure.