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🌍 Namibie : Abattage de Plus de 700 Animaux Sauvages pour Combattre la Sécheresse et la Faim 🇳🇦

 

La Namibie a annoncé une décision controversée d’abattre plus de 700 animaux sauvages, y compris 83 éléphants, afin de distribuer la viande aux populations qui peinent à se nourrir dans un contexte de sécheresse sévère. Cette mesure, mise en avant par le ministère de l’Environnement, vise à réduire le nombre d’animaux dans les parcs nationaux et les zones communales où la végétation est insuffisante pour soutenir la faune existante.

Une Réponse Drastique à la Sécheresse

L’abattage concernera plusieurs espèces, notamment des éléphants, des hippopotames, des impalas, des gnous bleus, des zèbres et des cerfs. Les autorités affirment que cette décision est nécessaire pour atténuer les conflits croissants entre humains et animaux, exacerbés par le manque de nourriture et d’eau. La sécheresse qui sévit en Afrique australe est l’une des pires depuis des décennies, ayant déjà conduit la Namibie à épuiser 84 % de ses réserves alimentaires le mois dernier. Près de la moitié de la population namibienne devrait faire face à une grave insécurité alimentaire dans les mois à venir.

Controverse et Critiques des Défenseurs des Animaux

Cette décision a suscité de vives critiques de la part des militants des droits des animaux, qui affirment que l’abattage est entrepris sans évaluation adéquate des impacts économiques ou environnementaux. Ils soutiennent que cette mesure pourrait être motivée par des considérations politiques, notamment dans le cadre de l’année électorale en cours. Une pétition a été lancée pour demander l’arrêt immédiat de cette opération.

Un Dilemme Entre Préservation de la Faune et Besoins Humains

Alors que le gouvernement namibien justifie l’abattage par la nécessité de répondre aux besoins alimentaires urgents et de gérer les ressources limitées, la polémique met en lumière le dilemme entre la préservation de la faune sauvage et les exigences de survie des communautés humaines affectées par les effets du changement climatique.

Les débats autour de cette mesure se poursuivent, reflétant la complexité des enjeux environnementaux et humanitaires dans une région confrontée à des défis sans précédent.

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