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Moïse Katumbi, confiant en sa victoire malgré les accusations de Jean-Pierre Bemba

Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), a voté ce dimanche 24 décembre 2023, dans son fief de Lubumbashi, dans le sud du pays. Il s’est dit confiant en sa victoire, malgré les accusations de Jean-Pierre Bemba, son principal adversaire.

Un bilan en béton

Moïse Katumbi, ancien gouverneur du Katanga, a mis en avant son bilan dans la province, qu’il a dirigée de 2007 à 2015. Il a notamment souligné les investissements réalisés dans les infrastructures, l’éducation et la santé.

“Je suis allé voter et ce que je vis, c’est que la victoire est certaine”, a déclaré Moïse Katumbi à l’issue du vote. “Les Congolais ont en souffert. Le régime actuel n’a pas de bilan, donc ils n’ont pas de leçon à donner à la population congolaise et leur problème aujourd’hui, c’est la calomnie et le mensonge.”

Des accusations graves

Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président de la RDC, a tenu des accusations graves contre Moïse Katumbi lors d’une interview à Top Congo. Il l’accuse notamment d’être capable “de marcher sur des cadavres pour ses intérêts personnels”.

“Mais qui a marché sur des cadavres ? Qui est rebelle dans ce pays ? Qui a tué ses frères pour se positionner pour être président de la République ?”, a répondu Moïse Katumbi. “Vous aviez déjà entendu Moïse Katumbi marcher sur des cadavres ? Qui a tué les gens à Kisangani ? Qui a pris les armes ?”

Une nationalité controversée

Moïse Katumbi est également critiqué pour sa nationalité. Il est né en RDC, mais son père est un Juif américain. Certains politiciens congolais l’accusent de ne pas être un véritable Congolais.

“C’est un débat de canivaux”, a déclaré Moïse Katumbi. “Je suis né ici, ma mère est une princesse yeke et je ne veux pas renier mon père. Mon père, c’est un blanc, c’est un Juif. Je ne peux pas renier mon père à cause de la politique.”

Une victoire contestée ?

Les élections présidentielles en RDC sont attendues avec nervosité. Le pays a une longue histoire de violences politiques. Moïse Katumbi a averti qu’il ne reconnaîtrait pas une victoire contestée. “Si les élections sont chaotiques, nous sommes protégés par la Constitution”, a-t-il déclaré. “L’article 64 dit que le peuple doit défendre le vote. Si quelqu’un veut vous voler ce que vous aviez voté, la population va défendre ça.”

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