Manifestations sous la neige ❄️ : La Corée du Sud au bord de l’implosion
Séoul, 5 janvier 2025 – La tension est montée d’un cran ce samedi à Séoul, alors que des milliers de manifestants ont pris d’assaut l’artère menant au palais présidentiel, réclamant l’arrestation de l’ancien président Yoon, déchu de ses fonctions le mois dernier. Ce dernier, visé par un mandat d’arrêt, refuse de se rendre à la justice, provoquant une grave crise politique.
Vendredi, les enquêteurs ont tenté d’interpeller Yoon, mais leur opération a été contrecarrée par une résistance farouche de la part de 200 soldats et gardes présidentiels. La police a réprimé les manifestations avec une certaine fermeté, suscitant la colère des manifestants. “La police est contre le peuple alors que le président refuse de répondre à la justice”, a déclaré un manifestant, visiblement en colère.
Non loin de là, les partisans de Yoon se sont également mobilisés en nombre, dénonçant l’illégalité du mandat d’arrêt. “Nous avons parfaitement le droit de résister à cette arrestation illégale”, a affirmé un de leurs représentants. “Elle ne respecte pas la procédure.”
Cette crise politique secoue la Corée du Sud depuis la tentative avortée du président Yoon de décréter la loi martiale le 3 décembre dernier. Cette décision, suivie d’un vote des parlementaires en faveur de sa destitution, a plongé le pays dans une profonde incertitude. La Cour constitutionnelle doit désormais se prononcer sur la validité de cette destitution à partir du 14 janvier prochain.
Dans ce contexte tendu, l’Agence anti-corruption sud-coréenne a réclamé du président par intérim qu’il ordonne l’arrestation de Yoon. Une telle arrestation serait une première dans l’histoire du pays et pourrait déclencher de nouvelles vagues de protestations.
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