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Mali : La MINUSMA se retire progressivement, alors que les tensions augmentent dans la région de Kidal

🌍🔥 Mali : La MINUSMA se retire progressivement, alors que les tensions augmentent dans la région de Kidal

La situation au Mali se complique de jour en jour. Tandis que la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) amorce son retrait des positions de Tessalit et Aguelhok dans la région de Kidal, des affrontements surgissent entre les forces maliennes et les rebelles du “Groupe Stratégique Permanent”.

Selon notre correspondant des échanges de tirs ont été enregistrés mardi autour de la localité d’Anéfis, récemment reprise par l’armée malienne. Ces tirs, provenant des rangs rebelles, ciblaient des zones contrôlées par l’armée, bien qu’on ignore pour le moment s’il y a eu des victimes, notamment parmi les troupes maliennes et leurs alliés du groupe paramilitaire Wagner.

Le contexte est particulièrement tendu. Alors que chaque matin, depuis trois jours, un avion militaire malien atterrit à Tessalit, transportant troupes maliennes et combattants du groupe Wagner, les rebelles ne cessent de lancer des attaques, bien que sans grand effet pour l’instant.

La MINUSMA, dont le retrait avait été précédemment entravé par l’absence d’autorisations officielles, a finalement reçu le feu vert pour le rapatriement de son matériel et de ses troupes. Après avoir fermé quatre de ses bases au centre et au nord du pays, la Mission s’attaque désormais à la tâche ardue de se retirer de trois localités clés de la région de Kidal, notamment Aguelhok, Tessalit et Kidal elle-même. Bien que le processus de retrait devait initialement s’achever à la mi-novembre, la tension grandissante pourrait pousser la MINUSMA à accélérer le rythme et à terminer son retrait d’ici la fin octobre, quitte à détruire le matériel non rapatrié.

Le Mali, déjà fragilisé par des années d’instabilité, se retrouve ainsi à un carrefour critique. Avec le retrait de la MINUSMA, les questions restent nombreuses quant à l’avenir sécuritaire du pays et à la capacité des forces maliennes à maintenir la paix et la stabilité sans le soutien de la communauté internationale.

 

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