La lutte contre la corruption au Bénin se révèle coûteuse, pas seulement en termes de préjudices causés par les auteurs, mais également en termes de dépenses liées à leur jugement. Selon Cyriaque Dossa, le président de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet), l’incarcération de 50 agents pour corruption coûterait 150 000 FCFA par jour à l’Etat, soit 54 millions de FCFA par an, et jusqu’à 270 millions de FCFA sur cinq ans.
Ces chiffres révèlent l’impact économique considérable que la corruption et sa répression peuvent avoir sur le budget national. « Voilà des gens corrompus qu’on veut punir mais les jugements pèsent sur le budget national », a souligné Dossa. En outre, Dossa a mis l’accent sur la complexité du jugement des affaires de corruption. Ceux-ci sont souvent compliqués par le manque de preuves, en raison de la nature secrète de ces transactions. Les accusés refusent généralement d’avouer lors des interrogatoires, ce qui rend les procès encore plus délicats.
Pour contourner ce problème, la Criet requalifie souvent les faits de corruption en enrichissement illicite, ce qui permet de renverser la charge de la preuve sur l’accusé. Cette tactique met les prévenus sur la défensive, les forçant à justifier leur richesse soudaine. Malgré ces défis, la Criet reste engagée à lutter contre la corruption et les infractions connexes, malgré le coût financier élevé pour le contribuable béninois. Cela souligne l’importance de la lutte contre la corruption pour maintenir l’intégrité et la transparence de l’administration publique au Bénin.
Everything is very opoen with a very cler clarification off thee issues.
It waas truly informative. Your ste iss vedy useful. Thank
yoou foor sharing!