Louis Vlavonou et les parlementaires africains rêvent d’une UPA plus forte
Les parlementaires africains veulent d'une UPA plus forte
Abidjan, Côte d’Ivoire – La 80e session du Comité Exécutif de l’Union parlementaire africaine (UPA) s’est ouverte le 11 décembre 2023 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Les travaux de cette session, qui se déroulent jusqu’au 15 décembre, sont présidés par la présidente du Sénat du Zimbabwe, Mabel Chinomona.
Faire bloc derrière le combat pour des États de droit
Le président du Parlement béninois, Louis Vlavonou, a pris part à cette session en compagnie de son homologue centrafricain, Simplice Mathieu Sarandji. Les deux parlementaires béninois ont plaidé pour une UPA plus forte et plus percutante, notamment dans la promotion de la démocratie et du développement en Afrique.
“Nous devons faire bloc derrière le combat pour des États de droit”, a déclaré Louis Vlavonou. “Il ne peut y avoir de développement sans stabilité politique. C’est pourquoi il nous faut restaurer la paix et la stabilité au sein de nos États et renforcer l’État de droit.”
La présidente de l’UPA, Mabel Chinomona, a également souligné l’importance de la démocratie pour l’Afrique. “La démocratie est le fondement de tout développement durable”, a-t-elle déclaré. “C’est pourquoi l’UPA s’engage à promouvoir la démocratie et l’État de droit en Afrique.”
Les travaux de la 80e session du Comité Exécutif de l’UPA portent sur quatre axes principaux :
- L’intégration africaine
- Le marché commun africain
- La démocratie
- Le développement
Lors de la première journée de la session, les participants ont discuté de la mise en œuvre du budget de l’UPA pour l’exercice 2022-2023. Ils ont également examiné les propositions de la présidente de l’UPA pour amender les statuts de l’organisation.
“J’ai constaté ici que, au niveau de la présentation, on n’a du tout pas fait cas du point d’exécution de budget de l’exercice passé”, a déclaré Louis Vlavonou. “Sur plus de 40 pays actifs, il n’y avait que 11 qui avaient libéré leur cotisation. Sur quoi nous comptons puisque cela n’avait pas fait l’objet de débat ? Ça m’a un peu surpris.”
Les participants à la session ont également discuté des défis auxquels l’UPA est confrontée, notamment la faiblesse des contributions des États membres. Ils ont convenu de la nécessité de renforcer la mobilisation des ressources de l’organisation pour lui permettre de remplir ses missions.
La 80e session du Comité Exécutif de l’UPA se poursuivra jusqu’au 15 décembre. Les participants devraient adopter une série de résolutions visant à renforcer l’organisation et à promouvoir la démocratie et le développement en Afrique.
