Le procès de Hosée Houngnibo, poursuivi dans le cadre du soutien apporté à Olivier Boko dans l’affaire présumée de coup d’État, a pris une tournure importante devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Lors des débats, la Cour a mis en avant des extraits de messages publiés par Houngnibo sur les réseaux sociaux. Parmi ces messages, certains étaient considérés comme dirigés contre le chef de l’État, Patrice Talon. La Cour a notamment cité les phrases suivantes :
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« Nul n’est fort pour être toujours le plus fort. Tout se paie ici-bas. »
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« Les Béninois ne sont plus libres… Si tu parles on t’emprisonne »
Hosée Houngnibo a expliqué qu’il n’avait aucune intention de nuire au président, précisant que ces messages avaient été publiés dans le cadre de débats animés dans différents groupes sur les réseaux sociaux. Selon lui, ces déclarations n’étaient pas destinées à porter atteinte à l’autorité de l’État ou à inciter à la violence.
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La Cour, il a dévoilé un autre écrit : « Quand quelqu’un parle, on l’emprisonne. Aujourd’hui, les Béninois ne sont plus libres ». Ces déclarations lui ont valu des interrogations sur ses intentions réelles. Le magistrat l’a ainsi interpellé en lui demandant jusqu’où il comptait aller avec de tels propos.
Au cours de l’audience, Hosée Houngnibo a exprimé des regrets pour ses actions et a officiellement demandé pardon au président Patrice Talon. Il a également sollicité la clémence de la justice, affirmant qu’il n’avait jamais eu l’intention de participer à des actions illégales. Il a expliqué que ses messages reflétaient simplement son opinion dans le cadre de discussions politiques en ligne.
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Contexte de l’affaire Hosée Houngnibo a été arrêté pour avoir publiquement soutenu Olivier Boko, un acteur clé dans l’affaire présumée de coup d’État contre le gouvernement béninois. Cette affaire a soulevé de nombreuses questions sur la liberté d’expression et les débats politiques au Bénin, d’autant plus que des figures publiques comme Houngnibo se retrouvent devant la justice pour leurs opinions exprimées en ligne.
La CRIET prendra-t-elle en compte les explications et excuses présentées par Hosée Houngnibo ? Ce dernier, poursuivi pour ses critiques envers l’État, affirme n’avoir eu aucune intention de nuire. Le tribunal devra statuer : reconnaîtra-t-il ses actions comme un simple acte de liberté d’expression ou les jugera-t-il plus sévèrement ? La réponse sera connue le 28 Octobre prochain.
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