À Taipei, la capitale de Taïwan, une vague de célébrations a déferlé samedi, marquant la victoire éclatante de Li Chinga, candidat présidentiel du Parti démocrate progressiste (PDP), au pouvoir. Cette troisième victoire consécutive du PDP constitue une rebuffade pour la Chine, qui maintient ses ambitions de réunification, malgré les aspirations indépendantistes de Taïwan.
Au cœur des célébrations, Li Chinga a souligné la résilience du peuple taïwanais face aux pressions extérieures, déclarant que leur succès résultait de la foi en leur propre processus électoral. Il a toutefois affirmé sa détermination à protéger Taïwan des menaces et intimidations chinoises.
Le PDP, défendant l’identité distincte de Taïwan, rejette les revendications territoriales de la Chine. La victoire intervient à un moment de tensions croissantes entre Pékin et Washington, les États-Unis étant le principal soutien international et fournisseur d’armes de Taïwan.
La frustration croissante du public sur les questions intérieures, au cours des huit années au pouvoir de Li Chinga, a entraîné une perte de majorité parlementaire. Cependant, le PDP cherchait à réaliser l’exploit d’obtenir un troisième mandat consécutif de quatre ans, une première dans le système électoral taïwanais actuel.
Le président américain Joe Biden a souligné que les États-Unis ne soutenaient pas l’indépendance de Taïwan. L’élection survient dans un contexte où la Chine intensifie ses activités militaires près du détroit de Taïwan. Li Chinga a appelé à la paix, soulignant que seule une solution pacifique profiterait aux deux parties. Cette victoire électorale souligne la dynamique complexe entre Taïwan, la Chine et les États-Unis, alimentant les enjeux géopolitiques dans la région.