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Le code électoral au Bénin à l’épreuve des critiques à l’approche des élections générales de 2026 🗳️🇧🇯

 Le code électoral au Bénin à l’épreuve des critiques à l’approche des élections générales de 2026 🗳🇧🇯

À moins de deux ans des élections générales de 2026, le Bénin se retrouve une fois de plus en proie à des tensions politiques autour du code électoral adopté en mars 2024. Ce texte, censé réguler les prochaines élections, fait l’objet de vives contestations de la part de l’opposition, de la société civile, et même de certaines institutions religieuses.

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Depuis son adoption, le code électoral   est qualifié par de nombreuses voix comme étant “crisogène”. L’opposition dénonce une série de dispositions jugées restrictives, notamment pour les petites formations politiques. Le député Nassirou Arifari Bako, lors d’une rencontre avec le président Patrice Talon, a exprimé ses réserves sur la nécessité de revoir ce texte pour garantir l’inclusivité du processus électoral. Tout comme lui, certains acteurs politiques notamment de l’opposition ont souligné que  le code actuel risquait de marginaliser une partie de l’échiquier politique et de restreindre la pluralité démocratique.

En écho à ces critiques, le cadre de concertation de l’opposition, récemment relancé sous l’impulsion  du parti Les Démocrates, s’est positionné fermement en faveur d’une révision. Selon eux, ce code compromet la participation des petites formations politiques et menace l’équité du jeu électoral.

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Le débat a même pris une dimension sociétale avec l’entrée en scène de l’Église catholique. Par l’intermédiaire de ses représentants, elle a exprimé des préoccupations concernant la situation politique du pays et a appelé à un dialogue inclusif pour réviser ce code électoral. Cette prise de position renforce la pression sur le gouvernement, d’autant que l’Église reste une institution influente au Bénin.

Par ailleurs,   OB 26 a formulé plusieurs propositions visant à assouplir certaines dispositions du code, afin de permettre aux petits partis d’être davantage impliqués dans la vie politique. Ce courant de pensée milite pour un système plus inclusif, arguant que le pluralisme politique est essentiel pour une démocratie saine.

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Le retour sur le devant de la scène du cadre de concertation de l’opposition souligne la nécessité de réformes pour éviter une crise préélectorale. Les appels à la révision du code se multiplient, avec un consensus émergent autour de la nécessité d’une relecture avant les élections de 2026.

Cependant, le gouvernement semble hésiter à entamer des réformes profondes, probablement en raison des risques politiques et des incertitudes qu’elles pourraient engendrer à l’approche des élections. Face à cette inertie, l’opposition et d’autres forces de la société civile intensifient leurs efforts pour faire entendre leur voix.

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La situation actuelle au Bénin reflète une fracture persistante entre le pouvoir en place et les autres acteurs politiques. À moins que des réformes ne soient engagées rapidement, le risque d’une crise préélectorale pourrait s’intensifier, compromettant la crédibilité des élections de 2026.

Pour l’instant, le Bénin se trouve à un carrefour décisif : les appels à la révision du code électoral sont clairs et pressants. Il revient désormais aux autorités de répondre à ces préoccupations pour garantir la paix sociale et une élection véritablement inclusive.

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