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Le cauchemar de quatre femmes à l’hôpital de Mènontin : Les explications de l’Administration hospitalière

Quatre femmes ont été retenues contre leur gré à l’hôpital de Mènontin depuis la mi-mars, après avoir accouché. Selon les informations reçues, les parents de ces femmes n’ont pas payé les frais médicaux qui se situent entre 80 000 et 200 000 francs CFA. Les femmes sont restées à l’hôpital depuis leur accouchement, car elles n’ont pas pu payer leur facture.

Parmi ces femmes figure une jeune fille de 19 ans, une autre femme et une veuve. Elles ont été obligées de rester dans l’hôpital, car elles n’avaient pas d’argent pour payer les frais médicaux. Elles ont été retenues à l’hôpital de Mènontin dans la capitale économique, Cotonou.

L’affaire a finalement été résolue le 8 mai, lorsque les femmes ont été libérées suite à l’effacement de leur dette. Les autorités n’ont pas encore précisé qui a payé la dette pour les femmes, mais les parents de l’une des femmes ont été signalés comme ayant payé.

Cette situation est révélatrice des difficultés auxquelles sont confrontées les femmes qui accouchent dans des hôpitaux publics, car la plupart des coûts des soins médicaux sont à la charge des patients. Dans ce cas, les parents des femmes n’ont pas été en mesure de payer les frais médicaux et cela a entraîné la détention des femmes dans l’hôpital.

Le ministère des Affaires sociales a réagi à cette situation en affirmant qu’une enquête serait menée sur les circonstances de la détention des femmes. Le ministre a également souligné l’importance de garantir l’accès aux soins de santé pour tous, sans discrimination ni exclusion. Le cas des femmes retenues à l’hôpital de Mènontin est symptomatique de la situation précaire de nombreuses femmes au Bénin, en particulier celles qui sont pauvres et qui n’ont pas les moyens de payer les frais médicaux. Il est nécessaire que les autorités prennent des mesures pour améliorer l’accès aux soins de santé pour tous, en particulier pour les femmes et les enfants, qui sont les plus vulnérables.

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