Le Bénin prêt à intervenir militairement au Niger selon le ministre des Affaires étrangères du Bénin
Le ministre des Affaires étrangères du Bénin, Olushegun Adjadi Bakari, a tenu des propos forts sur la situation actuelle au Niger, après le coup d’État qui a renversé le président Mohamed Bazoum. Selon lui, ce qui se déroule au Niger ne relève pas d’un coup d’État traditionnel. “Nous ne sommes pas dans un coup d’État. On est dans un kidnapping”, a-t-il déclaré, soulignant la nécessité de libérer le président démocratiquement élu.
M. Shegoun a évoqué l’espoir d’un retour à la normalité suite à une prise de conscience de la part des militaires. “Si les militaires refusent de rendre le pouvoir ; passer l’ultimatum, toutes les autres pistes seront envisagées, y compris le recours à la force”, a-t-il déclaré. Il a précisé que le Bénin serait prêt tout comme d’autres pays de la CEDEAO à intervenir su cette option était envisagée.
Le Bénin, à l’instar des autres pays de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest), se dit prêt à participer à la résolution de la crise, même si cela nécessite une intervention militaire. “Ce serait déplorable”, a ajouté le ministre Olushegun Adjadi Bakari.
Une concertation des chefs d’État major est en cours, et des mécanismes d’intervention sont en train d’être mis en place, si une telle mesure s’avère nécessaire. “Il s’agit d’aller libérer le président Bazoum qui est en otage”, a conclu M. Olushegun Adjadi Bakari, soulignant la gravité de la situation. La crise politique au Niger est surveillée de près par la communauté internationale, qui espère une résolution pacifique et rapide. Le rôle du Bénin et des autres pays de la CEDEAO sera déterminant dans l’évolution de cette situation.
