Le président américain Joe Biden a exprimé sa satisfaction suite à la mort de Yahya Sinwar, chef du Hamas dans la bande de Gaza, le qualifiant de « terroriste meurtrier » et soulignant que sa disparition représente un pas en avant vers la paix au Moyen-Orient. Jack Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de Biden, a décrit ce jour comme “un grand jour pour le Moyen-Orient”, affirmant que Sinwar constituait un obstacle majeur à la paix dans la région.
Un espoir de paix renouvelé
La Maison Blanche espère que la mort de Sinwar pourrait ouvrir de nouvelles opportunités pour des discussions visant à un cessez-le-feu et à la libération des otages détenus par le Hamas. Sullivan a souligné que le président Biden s’apprête à discuter avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou pour explorer les moyens de progresser vers la paix.
Cependant, en coulisses, la frustration de Biden envers la gestion de la guerre par Netanyahou est palpable. Le président américain est particulièrement préoccupé par l’extension du conflit, une situation qu’il voulait éviter en pleine campagne présidentielle. La vice-présidente Kamala Harris a également réagi en décrivant la mort de Sinwar comme une « opportunité » pour mettre fin à la guerre à Gaza et garantir à la fois la sécurité d’Israël et la dignité, la liberté et l’autodétermination des Palestiniens.
Pression américaine sur Israël
Dans un contexte de tensions croissantes, les États-Unis continuent de faire pression sur Israël pour qu’il augmente l’aide humanitaire à destination de la bande de Gaza. Selon une lettre envoyée par le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, et le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, les États-Unis menacent de suspendre certaines livraisons d’armes à Israël si cette aide n’est pas renforcée dans les 30 prochains jours. Cette pression marque une tentative de Washington de naviguer entre son soutien à Israël et son engagement envers la sécurité et le bien-être des civils palestiniens.