Le président américain Joe Biden a promis une réponse ferme à la suite d’une attaque de drone en Jordanie, qui a coûté la vie à trois soldats américains et en a blessé plus de trente. Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes dans la région, notamment entre Israël et le Hamas. Biden attribue cette attaque à des groupes armés soutenus par l’Iran, une affirmation qui intensifie les enjeux dans la région déjà volatile du Moyen-Orient.
Cette attaque marque les premières pertes américaines depuis le début des hostilités entre Israël et le Hamas, soulignant l’escalade du conflit et ses répercussions internationales. En parallèle, l’État d’Israël a continué ses opérations militaires, ciblant le Hezbollah au Liban, entraînant la mort de trois membres du groupe islamiste.
Dans ce contexte tendu, la CIA a organisé une rencontre cruciale à Paris, rassemblant plusieurs services de renseignement du Moyen-Orient. L’objectif de cette rencontre était de progresser sur la libération des otages restants, une préoccupation majeure dans la région.
À Jérusalem, les appels au retour des colonies israéliennes à Gaza et en Jordanie se font plus forts, en particulier suite à une conférence d’extrême droite qui a réuni des milliers de participants. Cette conférence a appelé à un retour en arrière sur la décision de 2005 d’abandonner toutes les colonies de la bande de Gaza, suggérant un potentiel changement de politique dans une région déjà marquée par des conflits persistants.
La situation au Moyen-Orient reste extrêmement complexe et volatile, avec des implications directes pour la politique étrangère des États-Unis et la stabilité régionale. La réponse de Biden à l’attaque en Jordanie sera suivie de près, car elle pourrait définir la future dynamique de la région et les relations internationales dans cette période critique.