Le président américain Joe Biden a entamé lundi une visite de trois jours en Angola, marquant sa première visite officielle en Afrique subsaharienne depuis le début de son mandat. À quelques semaines de la fin de sa présidence, cette visite, longtemps attendue, vise à renforcer l’influence des États-Unis dans la région face à la montée en puissance de la Chine.
Un projet phare pour rivaliser avec l’influence chinoise
Joe Biden a choisi de mettre en avant un ambitieux projet ferroviaire soutenu par les États-Unis, le Lobito Corridor Railway Project, qui s’étendra à travers la Zambie, la République démocratique du Congo et l’Angola. Ce projet vise à faciliter le commerce régional tout en affirmant la présence économique des États-Unis dans une région où la Chine exerce une influence croissante grâce à ses investissements massifs dans les infrastructures.
Un programme chargé en Angola
Au cours de sa visite, Biden rencontrera le président angolais pour discuter de partenariats stratégiques dans des domaines clés comme les infrastructures, la sécurité régionale et le commerce. Le président visitera également le Musée national de l’esclavage, un geste symbolique pour souligner l’importance de la mémoire historique et des liens culturels entre l’Afrique et les États-Unis. Il se rendra ensuite dans la ville portuaire de Lobito, où se concentrent des projets de développement majeurs.
Une visite symbolique et stratégique
Cette visite arrive à un moment charnière, alors que Joe Biden prépare la passation de pouvoir à Donald Trump le 20 janvier prochain. Malgré un mandat marqué par des priorités intérieures et des crises internationales, Biden avait promis de visiter l’Afrique l’année dernière, un engagement retardé par des catastrophes naturelles aux États-Unis. En consacrant ses derniers jours en fonction à l’Afrique, Biden souhaite laisser un héritage en renforçant les liens avec un continent clé pour l’avenir économique et géopolitique mondial.