⚖️🌍 Échec Juridique pour Lehady Soglo à la Cour Africaine
Intrigues et Désillusion Politique : Lehady Soglo et la CADHP
La quête de justice de Lehady Soglo, l’ex-maire de la ville de Cotonou, a été stoppée nette par une décision de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), qui a jugé irrecevable sa requête contre l’État béninois, dans une saga juridique et politique qui capte l’attention nationale et internationale.
Contexte d’une Chute Politique
Lehady Soglo, autrefois à la tête de la plus grande ville du Bénin, a vu sa carrière prendre un tournant inattendu suite à sa suspension de fonction en juillet 2017, suivie d’une condamnation à dix ans de prison ferme en juillet 2020 par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pour abus de fonction. Soglo a cherché réparation auprès de la CADHP, alléguant la violation de ses droits à un procès équitable, à la sécurité de la personne et à la participation aux affaires publiques de son pays, conformément aux articles 7, 4 et 13(1) de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
Défense de l’État Béninois
L’État béninois a riposté vigoureusement, invoquant deux exceptions d’irrecevabilité : l’absence d’épuisement des voies de recours internes par Soglo et le dépôt tardif de sa requête. L’argument de l’État portait un coup dur aux espoirs de Soglo de voir la CADHP se pencher sur le fond de l’affaire. Après délibérations, la CADHP a conclu que Soglo n’avait pas satisfait à l’obligation d’épuisement des voies de recours internes, car il n’avait pas fait appel du jugement de la CRIET. De plus, aucune preuve n’a été présentée concernant une procédure devant la Chambre administrative de la Cour suprême.
Avec l’irrecevabilité de sa requête, Soglo se voit refuser un canal international pour contester son sort politique et juridique. Lehady Soglo, maintenant en exil en France, est confronté à un avenir politique incertain et à des défis juridiques persistants.