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Gomina – Atchadé – Génonchi : Désaccords persistants sur la désignation des représentants dans les parlements régionaux

Les députés de l’Assemblée nationale du Bénin ont été confrontés à des désaccords persistants lors de la séance plénière qui s’est tenue , lundi 15 mai. Le point de discorde porte sur la désignation des représentants au sein des parlements régionaux et de certaines institutions nationales. Malgré les rapports présentés par la Commission des lois, aucun consensus n’a pu être atteint.

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La Commission des lois s’est appuyée sur le principe de représentation proportionnelle majorité-minorité, établi depuis 2009 par une décision de la Cour constitutionnelle. Cependant, cela a suscité des réactions de la part des députés. Certains estiment que la jurisprudence de la Cour constitutionnelle est obsolète, car elle ne tient pas compte de l’évolution du droit positif depuis 2019, notamment dans la Constitution et le code électoral. Les clés de répartition proposées par la Commission des lois ont suscité des inquiétudes quant à l’équité et à la justice dans la représentation parlementaire. L’honorable Malick Gomina , Noureinou Atchadé , Gérard Gbénonchi et bien d’autres,  ont exprimé leur préoccupation quant à la possible lésion des minorités et ont souligné que la notion de majorité parlementaire et de minorité parlementaire ne devrait pas être appliquée de manière rigide. Selon eux, il est important de prendre en compte la configuration politique actuelle et de respecter les entités politiques distinctes.

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Les désaccords persistent également quant à l’importance de la coalition de parti dans les élections. Certains députés refusent d’être considérés comme de simples compléments des autres partis politiques et insistent sur le fait qu’ils sont une entité politique à part entière. Ils soulignent l’importance de la compétition politique lors des élections et rejettent l’idée de devoir se contenter des miettes après que d’autres partis ont pris leur part. La Commission des lois, dont le travail est salué, est appelée à revoir ses rapports à la lumière des nouvelles réalités politiques. Certains députés estiment que les documents sur lesquels la Commission s’appuie sont totalement obsolètes depuis plus de onze ans et appellent à prendre en compte la configuration politique actuelle pour garantir une représentation juste et équitable.

 

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