Le parti au pouvoir en Géorgie, Georgian Dream, a créé la surprise mercredi en nommant un ancien footballeur professionnel, Mikheil Kavelashvili, comme candidat pour le poste de président du pays. Cette décision intervient dans un contexte tendu marqué par des allégations de fraude électorale et des tensions politiques croissantes.
Un candidat inattendu 🌟
Mikheil Kavelashvili, âgé de 53 ans, est une figure bien connue des amateurs de football. Ancien membre de l’équipe nationale géorgienne, il a également évolué en Premier League anglaise, notamment sous les couleurs de Manchester City. Aujourd’hui reconverti en politique, il est proposé pour un poste principalement symbolique mais politiquement stratégique dans un contexte de fortes divisions nationales.
Dans son discours d’acceptation, Kavelashvili a affirmé être conscient des responsabilités du rôle présidentiel, surtout face à une société géorgienne qu’il décrit comme “divisée et polarisée”. Il a également critiqué la présidente actuelle pour ce qu’il considère comme un manque de respect envers la Constitution.
Un climat politique tendu ⚖️
Cette nomination intervient après les élections parlementaires d’octobre, où Georgian Dream a conservé le contrôle du Parlement. Cependant, ces résultats ont été vivement contestés par l’opposition, qui accuse le parti au pouvoir d’avoir manipulé le scrutin sous influence russe. Cette contestation a conduit à un boycott du Parlement par les principaux partis d’opposition et à des manifestations.
Une stratégie ou une diversion ? 🎲
Le choix d’un ancien sportif célèbre pour ce rôle pourrait être perçu comme une tentative de Georgian Dream de détourner l’attention des accusations de fraude électorale et de renforcer sa légitimité. Toutefois, dans un climat marqué par la polarisation politique et les tensions régionales, cette nomination pourrait aussi polariser davantage l’électorat.
Un avenir incertain 🌍
La campagne présidentielle s’annonce difficile pour Mikheil Kavelashvili, qui devra convaincre une société géorgienne en quête de stabilité et de transparence. Si son passé sportif lui confère une certaine popularité, les défis politiques qu’il devra relever sont d’un tout autre ordre.