Gaza : la population en chute libre après la guerre israélienne 🔻
Le Bureau central palestinien des statistiques (PCBS) tire la sonnette d’alarme. Selon une estimation récente, la population de la bande de Gaza aurait diminué d’environ 6% depuis le début de la dernière guerre avec Israël.
Une hécatombe humaine
Cette baisse drastique, qui représente environ 160 000 personnes, porte la population actuelle de l’enclave à 2,1 millions d’habitants. Le PCBS, organisme officiel de l’État palestinien, estime également que plus de 55 000 personnes ont perdu la vie durant le conflit. Ce chiffre combine les statistiques du ministère de la Santé de Gaza, faisant état de plus de 45 000 morts, et une estimation de 10 000 disparus.
Exode massif et accusations mutuelles
Le Bureau des statistiques palestinien souligne également qu’environ 100 000 Palestiniens ont fui Gaza à divers moments depuis le début de la guerre. Israël conteste ces chiffres, les qualifiant de fabriqués. Toutefois, ils rejoignent une estimation similaire publiée par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).
Le PCBS dénonce fermement la poursuite des agressions israéliennes contre la bande de Gaza et ce qu’il qualifie d'”effacement délibéré de la population.” Des organisations internationales de défense des droits humains, telles qu’Amnesty International et Human Rights Watch, 1 vont plus loin. Elles accusent Israël de génocide contre le peuple palestinien et de fabrication d’une catastrophe humanitaire.
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Une situation humanitaire catastrophique
Selon l’ONU, la quasi-totalité de la population gazaouienne a été déplacée à l’intérieur du territoire, parfois à plusieurs reprises. Ces personnes vivent dans des conditions extrêmement difficiles et risquent la famine.
Nécessité d’une enquête indépendante et d’une action internationale
Il est primordial de mener une enquête indépendante et crédible pour établir un bilan humain précis du conflit. La communauté internationale doit également agir pour protéger les civils palestiniens et mettre fin à la violence cyclique qui frappe la région.
