Sous-titre: Handicap International renforce les compétences des journalistes en période de conflit
L’atelier de formation des acteurs des médias aux mécanismes de la médiation et au traitement objectif de l’information a récemment pris fin, marquant ainsi une étape cruciale dans la quête d’une presse équilibrée et constructive. Cette initiative, portée par l’organisme Handicap International, a permis d’outiller les responsables des médias pour mieux appréhender le traitement des informations en temps de conflit. Au cours de cette deuxième journée intense, les participants ont entamé les travaux en prenant connaissance et en adoptant le rapport de la première journée.
Suite aux amendements et compléments d’informations apportés à ce rapport, les différents groupes constitués ont procédé à la restitution des travaux réalisés. Cette étape a été suivie d’une séance plénière visant à familiariser l’auditoire aux techniques de traitement de l’information en période de crise.
Une session d’échange d’expériences a permis d’aborder les qualités indispensables d’un bon journaliste, parmi lesquelles figurent l’exactitude, l’impartialité et la responsabilité. Ces valeurs fondamentales garantissent la fiabilité du travail journalistique. Les pièges à éviter n’ont pas été négligés, parmi lesquels la diffamation, le plagiat, la malveillance et le sensationnalisme.
La dernière journée de l’atelier a également été l’occasion de révéler le code d’éthique et de déontologie en communication, en mettant l’accent sur les situations de conflits et d’extrémisme violent. Afin de pérenniser les acquis de cette formation, des méthodes de suivi post-formation ont été élaborées et présentées.
Mohamed Bani Yero, journaliste en service à L’Ortb Parakou, s’est exprimé à la fin de cet atelier, soulignant l’apport significatif de ces nouvelles connaissances qui lui permettront d’exercer son métier avec encore plus de rigueur. « Pour pouvoir toucher nos communautés, nous devons nous armer de compétences solides, et c’est précisément ce que Handicap International nous a offert », a-t-il déclaré avec enthousiasme.
Quant aux organisateurs, ils se sont montrés satisfaits du déroulement harmonieux de cet atelier, d’autant plus que la zone de l’Atacora est confrontée à une situation sécuritaire critique. Il est primordial que les professionnels des médias qui traitent de ces questions aient une connaissance approfondie et une sensibilité à la gestion des conflits. « Je suis satisfait et rassuré de constater que nous avons désormais des alliés pour la paix et la cohésion sociale dans la zone », a conclu Fabrice Yonle Punto, chef du projet « Cohésion Sociale » de Handicap International.