Au Bénin, la flambée du prix du sucre a atteint des niveaux sans précédent, provoquant un désarroi profond parmi les revendeurs et consommateurs. Cette hausse brutale a vu le prix d’un sac de sucre bondir de 28 000 à 45 000 francs CFA, entraînant une mévente alarmante pour les commerçants.
Les revendeurs, confrontés à cette situation, expriment leur frustration face à l’incapacité de réaliser des bénéfices décents, tandis que le prix au kilogramme a presque triplé. Les consommateurs, quant à eux, sont confrontés à une hausse des coûts de la vie qui affecte directement leur pouvoir d’achat.
Pour comprendre les raisons de cette hausse vertigineuse, notre équipe s’est rendue au marché d’Antopa, un des principaux centres de commerce du sucre. Sylvestre, grossiste de ce produit essentiel, explique que cette augmentation est survenue de manière abrupte, le prix grimpant progressivement de 28 000 à 45 000 francs CFA en l’espace de quelques jours.
Les sources du marché attribuent cette flambée à la situation géopolitique mondiale et à un resserrement anticipé de l’Office mondial pour la prochaine campagne. Cette crainte d’une pénurie a entraîné une hausse des prix, affectant non seulement les grossistes mais aussi les consommateurs finaux.
Cette situation met en évidence la vulnérabilité des marchés locaux face aux fluctuations des marchés mondiaux et soulève des questions sur la nécessité d’une régulation plus stricte pour protéger les consommateurs. Les acteurs du marché appellent le gouvernement et le ministère du Commerce à intervenir pour stabiliser les prix et assurer une distribution équitable.
La hausse soudaine des prix du sucre au Bénin illustre les défis auxquels sont confrontés les marchés locaux dans un contexte économique mondial instable. Alors que les revendeurs et consommateurs espèrent une normalisation des prix, cette crise met en lumière la nécessité d’une meilleure régulation et d’une plus grande résilience du marché intérieur face aux chocs externes.