🌍🇫🇷 Emmanuel Macron se Montre Résolu sur la Question du Sahel lors de la Conférence Annuelle des Ambassadeurs
Dans une prise de position ferme et sans équivoque, le Président français Emmanuel Macron a défendu, lors de la conférence annuelle des ambassadeurs, la posture de la France face à la crise politique actuelle au Niger.
Cette année, la conférence, orchestrée à l’Élysée, a pris une tournure particulière. Elle survient dans un contexte où la France est confrontée à des tensions diplomatiques croissantes avec le Niger, un mois après le coup d’État qui a vu le renversement du président Bazoum. La situation est d’autant plus tendue que les putschistes exigent le départ de l’ambassadeur français à Niamey, une demande à laquelle Paris n’a pas cédé.
« Nous ne reconnaissons pas les putschistes. Nous soutenons fermement un président qui n’a pas démissionné, et nous restons engagés à ses côtés. De plus, nous appuyons l’action de la CEDEAO, que ce soit d’un point de vue diplomatique ou militaire, si elle le juge nécessaire », a déclaré Macron, soulignant l’importance d’un partenariat sans paternalisme ni faiblesse.
Ce discours intervient après que la France ait repensé sa stratégie dans la région du Sahel, retirant ses troupes du Mali et du Burkina Faso suite à des coups d’État dans ces pays. Néanmoins, le Niger est demeuré un pilier stratégique pour Paris. Avec 1 500 soldats stationnés dans le pays, la présence militaire française est devenue un sujet de contestation pour certains manifestants locaux.
Emmanuel Macron n’a pas manqué d’adresser des critiques voilées à Washington et à certaines capitales européennes, accusées de privilégier la diplomatie à un moment où le président Bazoum est retenu captif par les putschistes. « Certaines voix suggèrent qu’il serait préférable de laisser tomber le président, arguant que cela serait devenu à la mode ou qu’il serait dangereux de s’impliquer davantage. Mais nous devons rester clairs et cohérents », a martelé le chef de l’État français.
Tout en restant ferme sur la question du Niger, Macron a toutefois souligné qu’il ne remettait pas en cause la réduction de la présence militaire française dans la région, annoncée en février. Selon lui, une présence continue pourrait être exploitée par les ennemis de la France pour affaiblir sa position, insistant sur le fait que la solution principale doit être politique.
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