Le président élu Donald Trump a annoncé la nomination de Keith Kellog, un proche allié et ancien conseiller à la Sécurité nationale, comme émissaire spécial pour l’Ukraine et la Russie. À 80 ans, cet ancien général est chargé de concrétiser l’une des promesses phares de Trump : mettre fin à la guerre en Ukraine en 24 heures.
Un choix stratégique pour un défi complexe 🎖️🛡️
Keith Kellog, peu connu du grand public, a occupé brièvement le poste de président du Conseil de sécurité nationale lors du premier mandat de Donald Trump. Selon le président élu, sa brillante carrière militaire et commerciale en fait un candidat idéal pour orchestrer les efforts diplomatiques visant à résoudre un conflit qui dure depuis plus de 20 mois.
Dans une déclaration, Trump a réaffirmé sa confiance en Kellog : “Ensemble, nous assurerons la paix par la force et rendrons l’Amérique et le monde à nouveau plus sûrs.”
Une approche controversée pour la paix 🌐✍️
Keith Kellog a déjà esquissé sa vision dans une note publiée en avril dernier. Il y propose des mesures audacieuses, voire controversées, pour favoriser les négociations de paix entre l’Ukraine et la Russie :
Conditionner l’aide militaire américaine à la participation de l’Ukraine à des pourparlers avec la Russie.
Reporter l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, une décision censée rassurer Moscou et inciter Vladimir Poutine à négocier.
Cependant, il reconnaît que tout accord sera difficile à accepter pour le gouvernement et le peuple ukrainiens, particulièrement si cela implique des concessions territoriales.
Une course contre la montre sur le terrain ⚔️
Pendant ce temps, les combats se poursuivent intensément entre les forces ukrainiennes et russes. Les deux camps cherchent à engranger des victoires décisives avant la prise de fonction de Trump en janvier, espérant ainsi renforcer leur position lors des négociations.
Un pari risqué pour la diplomatie américaine 🎲🇺🇸
La nomination de Keith Kellog reflète la volonté de Donald Trump de mener une diplomatie directe et non conventionnelle, mais elle soulève des questions sur la capacité des États-Unis à imposer une solution dans un conflit aussi complexe. Reporter l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN ou imposer des conditions aux aides militaires pourrait être perçu comme un recul stratégique, tant par les alliés européens que par Kiev.