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 CRIET : 10 ans de prison pour enlèvement et séquestration

La deuxième session criminelle de l’année 2023 à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) s’est ouverte mardi 30 mai avec un dossier d’enlèvement et de séquestration qui a retenu l’attention. Le prévenu, identifié comme T.B. et détenu depuis janvier 2020, est poursuivi pour des faits graves, dont l’association de malfaiteurs, des actes de terrorisme, des vols à mains armées et une extorsion de fonds.

Les faits remontent au 5 juillet 2019 lorsque le prévenu, accompagné de cinq autres individus armés, aurait enlevé deux enfants à bord d’un mini-bus sur la route de Ouèssè, dans le département des Collines. Les enfants ont été relâchés après le paiement d’une rançon de deux millions de francs CFA. Lors de l’enquête préliminaire, T.B. aurait admis sa participation à cet enlèvement.

Au cours de l’audience, le prévenu, qui s’exprime uniquement en langue peulh, a été assisté par un interprète. Toutefois, il a nié les faits qui lui sont reprochés, malgré les enregistrements de ses déclarations antérieures mentionnant sa participation à des enlèvements au Togo, rappelées par le procureur spécial près la CRIET, Mario Mètonou.

Dans ses réquisitions, le procureur a demandé la requalification de l’infraction d’acte de terrorisme en enlèvement et séquestration, conformément à l’article 161 du code de procédure pénale. Il a également requis une peine de 10 ans de prison pour des charges d’association de malfaiteurs, d’extorsion de fonds et de vols à mains armées.

De son côté, l’avocat de la défense a souligné des insuffisances dans le dossier, notamment l’absence de preuves tangibles, et a plaidé pour une application plus souple de la loi, prenant en compte le temps déjà passé en détention par l’accusé. Finalement, la Cour a rendu son verdict et condamné T.B. à une peine de 10 ans de prison, dont 5 ans ferme, pour association de malfaiteurs, enlèvement et séquestration, extorsion de fonds et vols à mains armées.

Ce jugement marque le début de la deuxième session criminelle de la CRIET et met en lumière la lutte contre les infractions économiques et terroristes au Bénin. L’affaire souligne également l’importance d’une justice équitable et rigoureuse pour garantir la sécurité et la protection des citoyens.

 

 

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