La ville de Cotonou, confrontée à une occupation anarchique persistante de son domaine public, trottoirs, et terre-pleins centraux, se prépare à mettre en œuvre de nouvelles actions de répression. Le constat de cette situation problématique a été officiellement fait par la mairie, qui, dans un communiqué daté du lundi 05 février 2024 et signé par le maire Luc S. ATROKPO, annonce son intention de prendre des mesures fermes pour y remédier.
L’occupation anarchique du domaine public à Cotonou est un phénomène qui perdure, malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation initiées par la mairie. Cette pratique affecte non seulement la fluidité de la circulation et la sécurité des piétons mais porte également atteinte à l’esthétique et à l’ordre public de la ville.
Les précédentes actions de sensibilisation, bien qu’ayant sensibilisé une partie de la population, n’ont pas réussi à éradiquer complètement le problème. Face à cette situation, la mairie de Cotonou annonce des mesures de répression plus strictes, sans toutefois détailler les sanctions envisagées ou le calendrier de leur mise en œuvre.
L’annonce a suscité diverses réactions au sein de la population, allant de l’approbation par ceux qui souhaitent une ville plus ordonnée et sécurisée, à l’inquiétude chez les commerçants et résidents qui occupent ces espaces pour leurs activités. Des experts en urbanisme soulignent l’importance d’accompagner ces mesures de répression par des solutions durables, telles que la création de marchés et de zones commerciales dédiées.
Alors que Cotonou s’apprête à lutter contre l’occupation anarchique de son domaine public, l’efficacité des nouvelles mesures de répression reste à observer. Il est essentiel que cette initiative s’inscrive dans une démarche globale et concertée, impliquant tous les acteurs de la ville pour garantir le respect et la valorisation de l’espace public.