Une scène macabre a été découverte samedi dernier au pied de la Tour Eiffel : cinq cercueils recouverts de plâtre et arborant un drapeau avec l’inscription “soldat français de l’Ukraine”. Cette découverte a rapidement mobilisé les forces de police, qui ont identifié trois suspects, de nationalités bulgare, allemande et ukrainienne. Ces derniers ont été placés sous le statut de témoin assisté.
Hypothèses et enquête
Les enquêteurs explorent la possibilité d’une ingérence étrangère, voire d’une tentative de déstabilisation politique, en raison du message évoquant un éventuel envoi de soldats français en Ukraine. Les suspects ont suivi un mode opératoire typique des affaires d’ingérence, notamment en se dirigeant vers la gare routière de Bercy pour prendre un bus vers l’Allemagne ou la Belgique. Deux d’entre eux ont été interpellés à ce moment-là.
Liens avec d’autres affaires
Le troisième suspect est lié à une précédente affaire d’ingérence, impliquant des tags de “mains rouges” sur le mémorial de la Shoah à Paris. Les actions des suspects rappellent les méthodes employées pour semer la confusion dans l’espace informationnel, une stratégie souvent attribuée au Kremlin. Cependant, l’amateurisme apparent de cette mise en scène laisse les enquêteurs prudents quant à l’implication directe de la Russie.
Aucun lien formel n’a été établi avec la Russie à ce stade de l’enquête. Les trois hommes placés sous le statut de témoin assisté seront interrogés pour déterminer l’éventuelle existence d’une ingérence étrangère. L’enquête se poursuit pour éclaircir les motivations et les commanditaires de cette action.