La Coupe d’Afrique des Nations (CAN), événement phare du football africain, est sur le point de connaître une transformation majeure dans son organisation. Selon des informations divulguées par un responsable du comité en charge des compétitions, sous couvert de l’anonymat, la CAN 2025 se déroulera exceptionnellement en juillet-août au Maroc. Cette décision, encore à l’état d’accord de principe selon la Confédération Africaine de Football (CAF), marque une potentielle révolution dans le calendrier traditionnel de cette compétition continentale.
Historiquement, la CAN a oscillé entre des dates en janvier-février et en été, selon divers facteurs, notamment climatiques et de calendrier international. Les éditions récentes ont vu un décalage, avec la CAN 2021 jouée en janvier-février 2022 au Cameroun, suivie de la CAN 2023, prévue en Côte d’Ivoire à la même période en 2024. Ce schéma semblait répondre à la logistique complexe des compétitions internationales et aux besoins des joueurs évoluant en Europe.
Cependant, la décision de programmer la CAN 2025 en juillet-août s’inscrit dans une logique d’harmonisation avec le calendrier international, notamment pour éviter les conflits avec le premier grand Mondial des clubs de la FIFA, prévu du 15 juin au 13 juillet aux États-Unis. Cette initiative permettra aux joueurs africains évoluant dans les clubs européens de participer pleinement à cette compétition majeure, sans perturber les calendriers de leurs équipes respectives.
La CAF a déjà planifié un tour éliminatoire pour les qualifications, qui se tiendra du 18 au 26 mars de cette année, posant les jalons d’une préparation minutieuse pour cet événement d’envergure. Le choix du Maroc comme pays hôte s’aligne sur sa réputation de destination privilégiée pour l’organisation d’événements sportifs internationaux, grâce à ses infrastructures de pointe et son expérience dans l’accueil de grandes compétitions.
La CAN 2025 au Maroc en juillet-août symbolise ainsi un tournant stratégique pour le football africain, offrant une visibilité accrue et une participation optimale des talents continentaux. Cette décision, bien que nécessitant une adaptation des habitudes et peut-être des conditions climatiques, promet de renforcer l’attrait et la compétitivité du football africain sur la scène mondiale.