Budget 2024 du Bénin : un budget inclusif mais un vote surprenant
Budget 2024 du Bénin : Entre Inclusivité et Surprises
Le budget 2024 du Bénin a été adopté par l’Assemblée nationale. Ce budget, d’un montant de 3 199,274 milliards de francs CFA, est en hausse de 11 % par rapport à celui de 2023. Le ministre de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, a salué le caractère inclusif de ce budget. Il a rappelé que le gouvernement a pris en compte les propositions des députés de tous les partis politiques, y compris les démocrates.
“Nous avons aujourd’hui abouti à un budget totalement inclusif”, a déclaré le ministre. “Pendant ce mois de travail acharné, nous avons eu beaucoup de contributions de l’ensemble des députés, et nous avons travaillé pour trouver des solutions aux propositions et amendements.”
Un vote surprenant
Cependant, le vote du budget a été marqué par une surprise. Les députés démocrates, qui avaient voté le rapport général du budget en commission, ont choisi de ne pas voter le budget en séance plénière. Cette décision a été vivement critiquée par le ministre de l’Économie et des Finances. “On n’a pas compris pourquoi ils n’ont pas voté”, a-t-il déclaré. “Pourtant, il s’agissait ici de donner les moyens à l’État de recruter plus de jeunes aspirant au métier de l’éducation, de donner à l’État les moyens de donner un manger à plus de 1 million de nos enfants par la cantine scolaire, de construire des centaines de kilomètres de routes pour connecter toutes nos communes.”
Des perspectives positives
Malgré ce vote surprenant, le ministre de l’Économie et des Finances se dit satisfait du budget 2024. Il estime que ce budget permettra au gouvernement de répondre aux préoccupations des populations et de poursuivre le développement du pays.
“Le budget de l’État c’est vraiment l’instrument de développement”, a-t-il déclaré. “C’est l’instrument pour apporter des réponses aux préoccupations de nos populations dans toutes les contrées du Bénin.” Le ministre a également souligné que le budget 2024 est un budget social, avec la moitié des dépenses générales de l’État concentrées sur les dépenses sociales prioritaires.
“Changer le quotidien de la population, c’est ça la réalité de ce que nous avons à faire”, a-t-il déclaré. “On ne peut pas être dans un autre sentiment que de satisfaction parce qu’on sait que 2024 va être une année où le gouvernement grâce aux moyens qui sont mis à disposition va pouvoir répondre à davantage de besoins de nos populations.”
