Le président Patrice Talon a récemment représenté le Bénin lors des sommets de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il a insisté sur l’importance de la révision et de l’harmonisation des textes régissant l’union, un point qu’il a vivement défendu devant ses pairs. Le président Talon souhaite une réforme rapide pour garantir une intégration sous-régionale plus cohérente et plus efficace.
Le sommet extraordinaire de l’UEMOA s’est déroulé au cours du week-end, suivi par le sommet ordinaire de la CEDEAO, à l’invitation du président de la République de Guinée-Bissau, Umaro Sissoko Embalo. Plusieurs sujets clés ont été abordés lors de ces réunions, notamment la question des défis sécuritaires, qui reste l’un des principaux enjeux de la sous-région.
Les chefs d’État ont reconnu la gravité de la situation sécuritaire et l’urgence d’agir. Ainsi, une troïka présidentielle, composée des présidents de la Guinée-Bissau, du Nigéria et du Bénin, a été mise en place. Ils sont chargés d’élaborer un plan d’action concret et précis sous 60 jours pour faire face aux diverses menaces de sécurité.
Sur le plan monétaire, les chefs d’État ont noté certains retards dans la mise en œuvre de la monnaie commune, l’éco. Ils ont donc instruit les différents gouverneurs, dont celui de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest, le président du Conseil des Ministres de l’UEMOA, ainsi que les représentants du Cap-Vert, du Ghana et du Nigéria, de travailler sur un plan d’action précis pour l’établissement de cette monnaie commune. Il est probable que la mise en place de l’éco se fasse par phases intermédiaires.
Le président Talon et ses pairs sont déjà au travail pour accélérer la présentation de ces plans d’action. Ces décisions majeures annoncent une nouvelle ère pour l’intégration sous-régionale, avec un focus sur l’harmonisation, la sécurité et l’unité monétaire.
