L’Angola a annoncé jeudi son départ de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Cette décision, qui prendra effet le 31 décembre 2023, est une surprise pour le marché pétrolier mondial.
Les quotas de production, pomme de discorde
La principale pomme de discorde entre l’Angola et l’OPEP était les quotas de production. Le gouvernement angolais redoutait une réduction de sa production pétrolière en raison de cette disposition. L’Angola, qui est le deuxième producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne, veut produire plus d’un million de barils de pétrole par jour.
L’Angola se concentre sur ses propres objectifs
Le gouvernement angolais a déclaré que cette décision était “une décision d’un pays souverain”. Il a également affirmé que l’Angola allait désormais se concentrer davantage sur ses propres objectifs.
Le Nigéria, autre pays mécontent
Le Nigéria, autre pays mécontent des quotas de production de l’OPEP, a déclaré qu’il n’excluait pas de suivre l’exemple de l’Angola.
Conséquences de la décision
La décision de l’Angola de quitter l’OPEP aura des conséquences importantes pour le marché pétrolier mondial. Elle pourrait entraîner une augmentation de l’offre de pétrole, ce qui pourrait contribuer à faire baisser les prix.
L’OPEP, un cartel affaibli
Cette décision est également un nouveau coup dur pour l’OPEP, qui est déjà affaiblie par la montée en puissance des producteurs américains de pétrole non conventionnel.
L’avenir de l’OPEP
Il est difficile de dire ce que l’avenir réserve à l’OPEP. L’organisation pourrait bien se retrouver réduite à un groupe de pays mineurs, avec une influence limitée sur le marché pétrolier mondial.